LES ASSASSINS DU PEUPLE BURUNDAIS
Burundi news, le 01/01/2016
Par Gratien Rukindikiza
La barbarie caractérise le pouvoir autoproclamé de Nkurunziza. La police, l'armée, la Documentation et la milice Imbonerakure ont reçu le permis de tuer. Tuer un Burundais qui ne soutient pas le 3 è mandat de Nkurunziza n'est même pas un crime pour ce sanguinaire. Ce n'est pas non plus une faute. Les grands tueurs sont les plus promus. La promotion des crimes. Le 1 er juillet 2015, le colonel de la police Bisaganya a été promu général pour son implication dans les massacres des manifestants.
Burundinews a voulu mettre au clair les noms des assassins du peuple burundais. Que ces gens soient connus pour qu'ils soient traduits en justice le moment venu.
Avant de parler des corps de sécurité qui tuent, les deux grands assassins sont Pierre Nkurunziza et Gaston Sindimwo. Gaston Sindimwo qui se réclame de l'Uprona mais qui a déjà en réalité la carte du CNDD-FDD et qui n'est ni hutu, ni tutsi, ni twa mais un congolais occupe un poste soi disant réservé au tutsi.
Police
* Général Alain Guillaume Bunyoni : Ministre de la sécurité publique. C'est lui qui donne directement des ordres et qui désigne les quartiers à investir et le minimum de jeunes à arrêter et à tuer. Il s'agit bel et bien des quotas à atteindre sans se soucier des motifs. Les quartiers contestataires sont ciblés.
* Général Ndirakobuca, alias Ndakugarika, directeur du cabinet police à la présidence.
* OPC Albert Bisaganya, de la 18 è promotion des ex FAB, le seul tutsi de la bande qui est spécialisé dans les massacres dans les quartiers à majorité tutsi. Il a aussi participé dans l'assassinat d'Ernest Manirumva de l'Olucome à côté d'Adolphe Nshimirimana. Nkurunziza l'a remercié publiquement pour les "services rendus" dans le cadre des assassinats.
* OPC Christophe Manirabona, alias Wakenya.
* OPC Alfred Museremu, commandant de la police de roulage PSR.
* OPC Désiré Uwamahoro, commandant du GMIR.
Armée
* Général de brigade Ildephonse Habarurema, directeur du cabinet militaire de Nkurunziza. C'est lui qui commande directement en recevant les ordres de Nkurunziza.
* Général de brigade Audace Nduwumunsi, alias Goliath, G4 à l'Etat major.
* Colonel Viator Nduwumukiza, commandant de la 1 ère région militaire.
* Colonel Jean Luc Habarugira, G3 adjoint.
* Colonel Ignace Sibomana, G2 (Renseignement militaire).
* Colonel Nyamugaruka, commandant BSPI.
* Colonel Marius Ngendabanka, chef d'Etat major adjoint interarmes.
* Colonel Faustin Rukundo, DAG.
* Colonel Emmanuel Nibizi, G1 adjoint.
* Colonel Wacos Rurakoye, commandant du camp Gakumbu. Il est chargé des personnes enlevées dans les quartiers contestataires de leur enterrement dans les fosses communes de Rukoko.
* Lt Colonel Barimurabo, de la 4 è région militaire.
* Lt Colonel Darius Ikurakure, commandant Camp Muzinda. Il a en charge les tueries de Mutakura et Cibitoke.
* Lt Colonel Pontien Hakizimana, alias Mingi, commandant de la 110 è Brigade. Lors des tueries du 11 décembre 2015, il était à Mudubugu officiellement mais il a déplacé son bataillon à Nyakabiga. Il a coordonné sur place les massacres des jeunes de Nyakabiga.
* Lt Colonel Kavamahanga, commandant de la 120 è brigade.
* Major Alfred Mayuyu, commandant de la police militaire. Il a kidnappé le Lieutenant Hermès Nduwingoma de l'ISCAM à l'hôpital militaire et son cadavre a été retrouvé à Nyakabiga. Lors de l'attaque d'un convoi funèbre à Mpanda qui a coûté la vie à une dizaine de jeunes, son véhicule de fonction une Jeep immatriculé FDN 007 a été aperçu à ce moment au lieu de l'attaque. Ce qui peut signifier qu'il était parmi les assassins des jeunes.
* Major Jimmy Rusheshe, ancien commandant de la police militaire. Il a institué le système des rançons pour la libération des personnes arrêtées.
* Major Pascal Minani alias Mababa, commandant du camp Muha. Il est responsable des massacres de Musaga le 11 décembre 2015.
* Major Marius Gahomera, commandant de la 221 è brigade.
* Capitaine Jules Bimazubute alias Kibimba, du camp Muzinda.
Tous les compagnies de ces bataillons qui interviennent sont remodifiées pour en faire exclusivement hutu. C'est un système conçu pour tuer en majorité des tutsi et des hutu de l'opposition. C'est une façon d'entraîner ces militaires hutu qui hésitent à la violence ethnique.
Le 11 décembre 2015, plusieurs véhicules militaires des officiers tutsi de Bujumbura, sauf Bisaganya bien sûr, ont été enfermés.
Voilà une liste des officiers à traduire en justice tôt ou tard. Il ne faudra pas oublier le général Steve, chef de la Documentation qui planifie les arrestations et exécution.