Le Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie (MSD), section de Belgique porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’il suit avec grande attention ce qui arrive au leader du parti, Monsieur Alexis Sinduhije, retenu à l’aéroport international de Bruxelles depuis ce jeudi 1er mai 2014.

Contrairement aux ragots racontés dans les médias proches du pouvoir de Bujumbura et dans les milieux détracteurs du MSD et d’Alexis Sinduhije, la section MSD de Belgique confirme que le leader du parti a voyagé avec des documents de voyage en règle.

La section du MSD en Belgique est préoccupée par l’acharnement du pouvoir burundais sur Alexis Sinduhije, un farouche opposant à la dictature de Bujumbura. Après avoir échoué à lui ôter la vie le 8 mars dernier, les autorités burundaises multiplient actuellement les tractations pour demander son extradition vers Bujumbura. Ce transfert signifierait purement et simplement une condamnation à mort d’Alexis SINDUHIJE.

C’est ainsi que, tout en remerciant la Belgique de sa prudence et de son refus d’accéder à la demande de la dictature de Nkurunziza, nous voudrions demander aux autorités belges et européennes de veiller à la sécurité d’Alexis Sinduhije qui milite simplement pour le rétablissement des vertus de la démocratie au Burundi. Toute autre allégation ne serait que pure montage qui viserait son élimination physique. De surcroît cet acharnement a pour mobile inavoué de lui barrer la route qui mène aux élections de 2015.

Rappelons à toutes fins utiles, que Monsieur Alexis Sinduhije avait déjà fait face à une situation similaire de tentative d’extradition en janvier 2012 en Tanzanie. Mais la Tanzanie a rejeté cette requête d’une justice burundaise inféodée à la dictature de l’Exécutif.

Dès lors que la Belgique est l’une des démocraties les plus consolidées au monde, la section de MSD Belgique espère que la Belgique aura le même réflexe que la Tanzanie : rejeter l’extradition d’Alexis Sinduhije et lui permettre de poursuivre ses contacts politiques. Des contacts qui n’ont d’autre objet que la création d’un environnement favorable à la préparation des élections de l’année prochaine au Burundi.