NB : Notre rédaction publie un article paru chez nos confrères de Burundi Réalités. Nous saluons l'auteur et le félicitons pour sa contribution au critique du système actuel qui dérape complètement.
La rédaction
Philippe NIYONGABO demande pourquoi tout le monde a peur de parler des actes ignobles de Radjabu.
Philippe Niyongabo
Bujumbura,
1 Octobre 2006 (Burundi
Réalités) - DANS TOUS LES EVENEMENTS AU BURUNDI LA FORCE DE
FRAPPE DE LA MAIN DE RADJABU CONTINUE A SE MANIFESTER LA FORCE DE FRAPPE DE LA
MAIN DE RADJABU HUSSEIN PARTOUT AU BURUNDI COMME DANS LES AFFAIRES DE VENDETTA
Comparaison adaptée à la réalité burundaise imposée par Radjabu Hussein
Ayant devant nous presque 223 ans après que Guy Maupassant nous laisse un texte sur la main invisible qui frappe dans ses comtes du jour et de la nuit du 23 décembre 1883, la situation similaire semble possible dans notre pays d’origine.
Au Burundi d’aujourd’hui plusieurs personnalités politiques nous font livre l’hypocrisie totale. Ils préfèrent jeter les fleurs devant le mal, devant l’injustice, devant la corruption, devant le pillage, devant les calomnies orchestrées par la main invisible de RADJABU Hussein.
Comme tout homme ayant l’esprit patriotique, je ne cesse de ’interroger comme vous, comme les autres des méfaits de l’incertitude, du mensonge politique inspiré par le président du parti CNDD-FDD que les adeptes de ce parti politique ont peur de limoger.
Chaque citoyen a le devoir d’implorer la pitié du Chef Suprême son Excellence le Président Pierre NKURUNZIZA que la plupart avait aimé pendant ses tournées à travers tout le pays et pendant sa campagne présidentielle de l’année passée en août 2006 pour qu'il refuse d'accompagner Radjabu vers l'abîme.
Comme le poète Charles Baudelaire, j’implore la pitié de notre Chef suprême de la nation burundaise, du fond du gouffre obscur où mon cœur est tombé suite à l’incertitude politique qui se manifeste à Bujumbura, je trouve que le chaos et le mensonge risquent d’engendrer un univers morne à l’horizon plombé où nageront dans la nuit l’horreur et le blasphème.
Des individus se cachent derrière la doctrine pour innocenter des actes indignes, des individus ayant soif du pouvoir se convertissent en masse au Christianisme ou à l’islam pour implorer la sympathie de cette main invisible qui nous gouverne. Cette main invisible n’est pas celle d’un Dieu qui nous aime ! Pas du tout car durant tout l’été de l’an 2006, un soleil sans chaleur planait au-dessus de nos têtes à Bujumbura. Des rumeurs de putschs, de complots, des événements sombres d’enlèvements et d’assassinats multiples, des détournements des aides humanitaires, des ventes illicites du sucre, du café, de véhicules de l’Etat jusqu’à l’avion présidentielle à prix dérisoire officialisé tandis que le supplément est empoché par quelques individus tandis que la population reste victime des pénuries, de la pauvreté et de la famine.
Des cadeaux empoisonnés de véhicules de luxe aux dignitaires Députés et Sénateurs, des postes juteux à des intellectuels aveuglés par les prestiges, le salaire exorbitant et la gloire.
Hélas la terre de nos ancêtres devenue un pays plus nu que la terre populaire où les bêtes ne sont en sécurité, où les ruisseaux ou rivières ne sont potables car entachés des flots de sang des victimes de la folie humaine, il n'y a ni verdure sans souillure, sans feu de brousse, ni bois de la forêt qui échappe à la destruction sous le regard approbateur des acolytes de notre homme fort que personne n'ose contredire. Nous avons besoin d'autres leaders qui ne réagissent pas comme Radjabu afin de pouvoir goûter à la paix qui nous facilite un environnement meilleur.
Qui oserait jalouser le sort des plus vifs intellectuels qui peuvent se plonger dans un sommeil stupide quand ils ont peur de la main invisible de Radjabu Hussein, de son mensonge, de sa rage de vouloir se venger, de sa ruse de vouloir châtier ses opposants politiques, de sa malignité de diviser pour régner le plus longtemps possible ?
Les personnalités politiques que je rencontre souvent me parlent de la peur qu’ils éprouvent devant la ruse de notre homme fort de Bujumbura, les Bagumyabanga que je croise et côtoie dans les différentes rencontres me racontent comment ils manquent le courage de dire ouvertement la vérité en face d’un regard terrifiant de Radjabu comme s’il venait de les hypnotiser. Cela n’est pas étonnant quand moi même qui le connais bien et qui a assisté à sa stratégie de limoger le célèbre initiateur de la rébellion Léonard Nyangoma en 1998 à Dar–es-Salaam, comment il a pu monter une scène complète de la corruption de ce Nyangoma en connivence avec Madame Boulamare.
Aujourd'hui comme hier cet homme fort de Bujumbura va réussir un autre coup de chasser son rival président du CNDD et il a promis beaucoup d'argent à ceux qui vont le chasser comme hier quand il a su profiter du chaos de la guerre au Congo pour accaparer le CNDD.
Radjabu a l'intention de montrer à tout le monde que le CNDD est aussi sa propre maison. Ainsi pour vous dire que Radjabu ne va rien respecter de la convention en politique. Il va frapper partout où il voudra comme dans le passé, il a apprivoisé les amis de ses ennemis par exemple quand par la suite il a pu courtiser cette femme richissime qui a aidé financièrement le même Radjabu pendant et après le limogeage de son compagnon de lutte NDAYIKENGURUKIYE. J’ai suivi avec attention comment il a pu frapper atrocement ceux qui l’avez soutenu financièrement en Tanzanie comme NDUWINDAVYI Louis par le simple fait d’avoir gardé sa confiance aux autres que lui en 2003 et ce brave garçon est mort mystérieusement dans le maquis comme nos autres compatriotes de Bubanza et Cibitoke.
Où se trouve notre intelligentsia de la magistrature qui n’a jamais réussi à donner le nom des différents comploteurs depuis 1969. Où se trouvent ces magistrats qui ont juré de fournir les preuves pour inculper les putschistes récemment emprisonnés à Bujumbura ?
Voilà pour comprendre le mystère qui cache une justice dirigée par une main invisible, un texte qui date de plus de deux cent ans nous inspire.
Ainsi dans le texte présenté par Guy de Maupassant, on faisait cercle autour de M Bermutier, juge d’instruction qui donnait son avis sur l’affaire mystérieuse de Saint Cloud tandis que depuis un mois cet inexplicable crime affolait Paris. Personne n’y comprenait rien. M. Bermutier Magistrat de carrière, debout, le dos à la cheminée, parlait, assemblait les preuves, discutant les diverses opinions, mais ne concluait pas.
Plusieurs femmes s’étaient levées pour s’approcher et demeureraient debout, l’œil fixé sur la bouche rasée du Magistrat d’où sortaient les paroles graves. Elles frissonnaient, vibraient, crispées par leur peur curieuse, par l’avide et insatiable besoin d’épouvante qui hante leur âme, les tortures comme une faim. Une d’elles, plus pâle que les autres, prononça pendant un silence : C’est affreux, Cela touche au « surnaturel ». ON NE SAURA JAMAIS RIEN
Je vous laisse le temps de poursuivre l’histoire en cherchant sur cette adresse (http://www.archivox.com)
Dans l’ensemble la justice burundaise nous a toujours caché le véritable comploteur principal et le cerveau du putsch malgré les assassinats et le soutien public de l’armée et des politiciens. Nous n’allons pas oublier facilement ce qui a été à la « UNE » d’un règne éphémère du Président de salut public marionnette NGEZE François qui se trouve actuellement à la gloire d’un Sénateur dans un gouvernement qui se dit démocrate et juste. L’incapacité de la magistrature d’aboutir à une enquête sérieuse qui illumine tous les citoyens dans l’affaire de ceux qui ont fomenté un coup de force contre le pouvoir de NDADAYE, de NKURUNZIZA Pierre n’est pas un simple hasard. La préparation et le montage d’un complot impliquent plusieurs personnalités dans toutes les instances d’un pays. Des conjurés dans l’armée, des conjurés au sein même du gouvernement, des complices dans la magistrature qui vont préparer des textes qui légalisent l’action des putschistes devant la constitution etc. Une main invisible qui opère dans le silence et qui oriente le pouvoir judiciaire vers une fausse piste et qui téléguide les opérations jusqu’à pouvoir discriminer les innocents en cas d’échec cela n’est pas « SURNATUREL ».
Personne ne saura rien dans le motif qui pousse le pouvoir actuel d’empêcher une enquête approfondie afin de prouver la part de l’armée dans l’affaire qui implique un ancien Président de la République Ndayizeye Domitien, son ancien vice-président actuellement partenaire dans le putsch alors qu’hier étant son ennemi juré et limogé honteusement, Alphonse Kadege peut-il collaborer avec Ndayizeye dans une action où la force de frappe militaire n’est pas dedans ? On ne pourra pas aussi s’étonner comment toute personne qui critique l’actuel gouvernement ou le Président du parti CNDD-FDD devient automatiquement complice des putschistes. Personne n’oublie la récente décision de madame Alice NZOMUKUNDA de quitter le gouvernement à cause de l’ingérence dans les affaires de l’Etat par Radjabu Hussein et son implication et sa capacité de trouver le plus rapidement possible un remplaçant dans le poste de deuxième Vice-président en la personne de Marina BARAMPAMA qualifiée de nationalité Tanzanienne et étant une musulmane accomplie. Personne n’est étonné de trouver facilement des intellectuels qui se mettent à la défensive. Je cite notamment NKANGANYI, KABUTO, WILLY NYAMITWE une fois que les intérêts ou la stratégie de Radjabu sont critiqués à raison.
Personne ne comprend l’acharnement du pouvoir qui se dit démocratique à chercher d’étouffer, de marginaliser des radios et médias qui critiquent le débordement dans la mauvaise gestion de la crise burundaise
En voulant rester fidèle à moi même l’adage qui nous dit ceci : « AKATARETSE KABA GASEMA » C’est un principe de vérité pour ceux qui veulent corriger les fautes commises ici et là. Tous les morts au Burundi nous rappellent la folie humaine et les fautes graves à corriger. Ma petite histoire dans le texte de GUY de Maupassant parle à la fin d’une main invisible tombeuse des têtes dans les affaires de vendetta. Nous retrouvons là les sujets de vengeance qu’on puisse rêver, les haines séculaires apaisées un moment, jamais éteintes, les ruses abominables, les assassinats devenant des massacres et presque après des actions glorieuses pour certains……
Nous espérons que le Burundi va trouver la paix et la sérénité malgré tant
d’erreurs politiques où la majorité au Burundi demande au gouvernement de
NKURUNZIZA et au Parti CNDD—FDD de rectifier son tir et nous conduire vers une
paix durable où chacun a sa part dans la tranquillité. Si non dans le mensonge
des uns et des autres nous resterons aveugles de nous- même.