DEUX BATAILLONS DES IMBONERAKURE POUR SIMULER UNE ATTAQUE

 Burundi news, le 15/06/2015

Par Gratien Rukindikiza

En Afrique du Sud, le sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine demande au pouvoir d'organiser un dialogue avec l'opposition afin d'arrêter les dates des élections de commun accord et aussi l'envoi des experts militaires pour surveiller le désarmement des miliciens imbonerakure.

La question des imbonerakure est cruciale. Elle s'invite dans tous les débats sur le Burundi. Le pouvoir a déjà transformé ces milices en véritable armée. Cette milice a déjà remplacé les forces de l'ordre. C'est cette milice qui circule dans des véhicules fumés et des pick up qui tirent sur les manifestants.

Nkurunziza prépare son attaque du Burundi avant le 22 juin 2015

Selon des sources proches de la milice imbonerakure, deux bataillons sont déjà constitués, des armes et tenues ont été distribuées à plus de 1000 miliciens imbonerakure.

Le Président Nkurunziza et Adolphe ont constaté que beaucoup de manifestants ont fui le Burundi et pensent qu'ils sont partis préparer une attaque contre son pouvoir. Usant de la même tactique que pendant  le putsch manqué, le Président Nkurunziza veut devancer une probable rébellion en créant la sienne qui passerait à l'acte avant les autres.

Des réunions de préparation se passent au bar Iwabonabantu.

Simuler une attaque de l'opposition pour assassiner les anciens manifestants et opposants

 Il est prévu à la fin de cette semaine une attaque des deux bataillons imbonerakure à Rukoko. Ils tireront avec des armes lourdes comme les mortiers et mitrailleuses pour faire comprendre qu'il s'agit d'une attaque de grande envergure. Le lendemain, les deux bataillons se volatiliseront dans la nature mais réapparaitront dans les quartiers contestataires comme Ngagara, Musaga, Nyakabiga et Mutakura pour arrêter des soi- disant rebelles qui ont attaqué le pays. Il est prévu beaucoup de tueries bien planifiées par le Président Nkurunziza et Adolphe. Cette action sert à museler une fois pour toute les contestations contre le 3 è mandat et aussi mettre les morts sur le dos de l'opposition afin de refuser les discussions.

Cette attaque tablerait aussi sur la corde ethnique afin de tenter de rallier une ethnie à son 3 è mandat.

Aujourd'hui, ils disent qu'il est difficile d'éviter la CPI à La Haye et qu'ils préfèrent y aller pour un dossier bien rempli. Il est difficile de savoir qui entre Nkurunziza et Adolphe suit l'autre ou qui a assassiné plus de Burundais.

L'information que nous publions n'a pas le sens de décourager ou de propager des rumeurs. Nous avons bien réfléchi, posé le pour et le contre de la publication. La source émane de quelques imbonerakure qui vont participer à l'action. L'information a été authentifiée. Personne ne peut la prendre à la légère.

Le Président Nkurunziza tient à son 3 è mandat et il tue pour se maintenir.