AU SERVICE DU 2 è VICE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, KABUTO TIRE SUR L'UNION EUROPEENNE ET LES AMBASSADES EUROPEENNES

Par Gratien Rukindikiza

Burundi news, le 15/08/2009

Il y a des hommes qui manquent de courage, mais qui veulent se faire passer pour des serviteurs infatigables, zélés. Ces hommes manquent une certaine confiance en eux-mêmes. Ils ont du mal à assumer ce qu'ils disent et encore moins ce qu'ils écrivent. La peur d'assumer ce qu'ils écrivent est synonyme de la honte de leurs écrits. Le fait de se cacher derrière des pseudonymes caractérise la faiblesse de leurs écrits et les mensonges qu'ils véhiculent. Par ailleurs, ces écrits deviennent des tracs. Or, les tracts sont connus au Burundi. Ils ont précédé des grands évènements malheureux des Burundais.

Quels écrits de Kabuto?

Daniel Kabuto est de ces hommes qui refusent d'assumer leurs écrits. Ses écrits sont une véritable honte pour lui-même, pour son entourage et surtout pour ses mentors. Il a écrit des choses qu'un homme bien éduqué ne pourrait pas écrire. Je peux citer notamment des histoires créées de toutes pièces sur la vie privée de Maggy, sans parler des écrits déshonorants pour le Président du Sénat Rufyikiri dans le carnet de voyage de Kabuto. Il détaillait la vie privée du Président du Sénat, sur des supposées relations avec ses secrétaires etc... Des choses sous la ceinture sont dignes d'un homme qui n'a pas de repères. Je pense que Rufyikiri ne l'a pas encore pardonné. Nous écrivons des choses, on fait des critiques sur la politique, les détournements, la République avec ce que ça implique comme chose publique. Jamais, une personne éduquée ne peut écrire des sujets sous la ceinture, au risque de briser des ménages et aussi pour la liberté individuelle. C'est le BAB de l'éducation élémentaire. Ce ne sont pas des sujets qui manquent en la matière mais ce n'est pas une affaire publique, une affaire de la République. Une liaison entre deux personnes consentantes n'engagent que les concernées.

Quand Kabuto n'attaque pas sous la ceinture, il se lance aussi dans des leçons ethniques. C'est notamment les leçons données au Président Nkurunziza en critiquant un soi-disant  lobby tutsi autour du Président. Un écrit qui a révolté beaucoup de gens et qui a fait peur à son auteur car certains généraux n'avaient pas apprécié cet écrit. Toujours sous un pseudonyme mais oubliant que les collaborateurs du site Abarundi n'hésitent pas à le balancer. Je me rappelle de cette réponse reçue par un ami qui questionnait un collaborateur du site : " Qui d'autre que Kabuto peut écrire cela? Il ne faut pas qu'il vous mente, c'est  lui!".

Cette migration permanente de noms ne trompe personne. Il est passé de Samson Kwizera à 3 trois noms etc... Dès qu'il est démasqué, il change de pseudonyme mais ne change ni de style, ni de collaborateurs qui le dénoncent. D'autre part, il envoie des articles au site Burundi bwacu pour la publication. Ces circuits donnent le vrai nom de l'auteur. Ce site ne peut pas publier sans connaître le vrai nom de l'auteur et il se dénonce lui-même.

Au service de Ntisezerana, 2 è vice- Président, la guerre contre l'Union Européenne continue

Il y a des inconscients qui peuvent se lancer dans une attaque en règle contre ceux qui fournissent plus de 55 % de ses revenus. La guerre que Ntisezerana a déclenché contre l'Union Européenne n'a pas été close à l'ambassade de Belgique où il a créé un incident diplomatique. Kabuto, son conseiller chargé de la communication, continue une guérilla sur le site Abarundi. Il va trop loin jusqu'à demander que le Burundi renvoie l'ambassadeur belge. Heureusement que personne ne l'écoute. Il a beau signé ses écrits par trois noms, sa haine contre cette Europe qui ne lui a pas permis de trouver son bonheur continue et ne s'arrêtera que quand il comprendra qu'il a été démasqué. S'il était courageux, il signerait ses articles de son vrai nom et affronterait  les polémiques.

Le site Abarundi est basé à la 2 è vice-Présidence, Ntisezerana est complice des écrits sur ce site. Et d'ailleurs, ceux qui l'ont remarqué vont directement s'adresser à Ntisezerana quand ils sont attaqués. Deux cas sont connus à savoir Maggy et la représentante de Human Right Watch. Pour les deux cas, Ntisezerana a fait venir Kabuto dans son bureau et lui a demandé de retirer les articles en question. C'est ce qui s'est fait le jour même avec des excuses sur le site Abarundi. 

La guerre contre l'Union Européenne se fait sur commande de Ntisezerana. Il est difficile de comprendre comment un vice- Président chargé des affaires économiques et sociales peut se lancer dans un affrontement contre ceux qui apportent plus de 55 % du budget. Soit Ntisezerana est en train de saboter le Président Nkurunziza pour qu'il manque de fonds pour le budget de 2010, au moment où il sera en campagne. Ainsi, Le Président Nkurunziza sera obligé de mettre fin à la politique de gratuité des soins pour les enfants et il perdra les voix. Soit Ntisezerana n'a pas encore compris la gravité de ses actes. Ce n'est pas le Burundi qui joue le Kagamé, même Kagamé est en train d'adopter un profil bas. L'argent est le nerf de la guerre.

Une insulte contre les hutu de la part de Kabuto

Voici une phrase écrite par ce Kabuto :

"Emmanuel NSABIMANA n`est qu`un figurant pour ne pas revenir sur le triste métier de Hutus de service !" Oser traiter d'Emmanuel de hutu de service est un mépris pour ce journaliste de talent mais aussi une insulte aux hutu que Kabuto infantilise au stade de le les mettre  au service des autres. On croit revenir à des époques passées. Cela n'étonne pas de la part de Kabuto. C'est à peine qu'on ne dit pas qu'il a fait l'école de Kangura. On comprend aussi pourquoi il ne peut pas signer ses articles de son vrai nom car il se connaît. Le dérapage est toujours présent. En mettant son vrai nom, il pouvait écoper un bon procès.

Kabuto qui ose me traiter de Judas dans la mort du Président Ndadaye ne pourra pas échapper à son histoire de vendre la tombe de Ndadaye aux Libyens

Le ridicule ne tue pas. Si non, Kabuto ne serait pas de ce monde. De la provocation, des mensonges, le voilà me pousser à  raconter  une histoire que je n'avais jamais écrite sur Kabuto. Je laisse d'abord le lecteur lire ce qu'il écrit.

"Que dire de Gratien RUKINDIKIZA appelant les militants du CNDD-FDD à quitter le parti qui a mis fin aux massacres organisé par les FAB ? Est-ce par nostalgie ou aveuglément quand on sait que l`ancien capitaine de l`armée burundaise est passé à l`histoire comme le Judas Iscariote du président Melchior NDADAYE? "

 "Est-ce pour adhérer au M.S.D de SINDUHIJE que le site Internet du capitaine hanté par la trahison de NDADAYE défend bec et ongles ? Il est vrai que c`est normal qu`un oncle défende même les bévues de son neveu mais dans les arcanes politiques, il faut avoir un minimum de respect pour le peuple."

Si le CNDD-FDD avait mis fin aux massacres des FAB, ça se saurait. Je me demande alors comment le CNDD-FDD a mis fin aux massacres des FAB en massacrant eux-mêmes des élèves sans défense à Buta, plus de 300 personnes  à Bugendana, des mines dans la ville de Bujumbura, des destructions des écoles secondaires à Muyebe en commune Kayokwe. Si le CNDD-FDD avait mis fin à ces massacres dont l'auteur nous parle, il aurait engagé une guerre. Or, outre les assassinats des voyageurs, on ne connaît que le CNDD-FDD qui fuyait les contacts avec l'armée à part quelques trois cas de défensive. Qui peut me dire quel camp militaire le CNDD-FDD a-t-il  attaqué? Je n'en connais pas. Et pourtant, il était en guerre contre l'armée burundaise. Quelle guerre? Pour arriver au résultat actuel?

Kabuto sait bien que le Président Ndadaye a été assassiné au moment où j'étais à l'Ile Maurice et j'étais en compagnie de son beau frère de la sécurité. Nous étions envoyés par le directeur de cabinet du Président  et son chef de protocole. Son beau frère ne devait pas être sur la mission mais il m' a été imposé par ceux qui planifiait les missions. Kabuto sait bien que j'ai assumé mon devoir de défendre le Président quand j'étais au Burundi. Il y a des sujets sur lesquels on ne badine pas. Kabuto n'a pas encore compris. Je ne comprends pas du tout quand il parle de trahison. Je ne peux rien faire, il l'a dans sa tête mais c'est récent. Le même Kabuto a changé de version sur ce sujet car je l'ai déjà rencontré deux fois, à Bruxelles et à Almere en Hollande.

Quand on n'a pas les mains propres, on se lave les mains avant de dire que les autres ont les mains sales, à tort. On risque de perdre la face.

Les Burundais savent qu'il y a eu une polémique sur la vente du terrain où se trouve la tombe du Président Ndadaye. Le palais a été morcelé en parcelles  pour permettre la vente d'une bonne partie de ce terrain du palais. Des Libyens étaient présents avec quelques Burundais du ministère du tourisme et d'autres. Le 2è vice- Président Ntisezerana était représenté par Daniel Kabuto. C'est lui qui devait prendre la décision. Au grand dam des Burundais présents, Kabuto a proposé aux Libyens de vendre même la parcelle où se trouve la tombe du Président Ndadaye. Etonnés, les Burundais présents lui ont dit qu'il doit se tromper et qu'il faut poser la question à son patron Ntisezerana. Sur ce point, je salue la force de Ntisezerana qui lui a dit que en aucun cas, on ne peut pas  vendre la parcelle où se trouve Ndadaye car c'est le héros national et qu'on ne peut pas déménager son cercueil pour vendre ce terrain. Ainsi, Kabuto fut freiné dans son élan de commettre l'irréparable.

Un homme qui a tenté  cette action ignoble, ne devrait plus oser évoquer Ndadaye en public. Il devrait avoir  honte. Je ne voulais pas sortir cette information que je détiens  depuis plusieurs mois et de source très sûre. Mais, Kabuto est un incorrigible. Ce ne sont pas des histoires qui manquent mais je n'ai pas de temps à me focaliser sur ce personnage étrange. Que le site Abarundi parle dans tous ses écrits de Rukindikiza, cela ne me pose aucun problème. Ce sont ses lecteurs qui se demandent pourquoi ce site ne parle que de Rukindikiza, qui n'est pas au pouvoir ou qui ne  cherche pas à accéder au pouvoir. A force de parler de Rukindikiza, de dire n'importe quoi, les Burundais veulent le connaître et ils découvrent le contraire de ce qui est écrit. Le site en prend pour son grade. Même les cadres du CNDD-FDD diabolisent ce site.

Concernant la publication de la photo du président du MSD, je l'assume et c'est une bonne chose.  Qu'en est-il de Kabuto qui publie une photo de l'ancienne ministre des finances en marquant qu'elle est recherchée par Interpol alors qu'il sait bien que le dossier est en phase finale et que le versement est justifié? Un rapport le prouvera bientôt. Par ailleurs, le site de Kabuto ne dit un mot sur Vital Bangirinama qui a massacré des dizaines de citoyens à Muyinga et qui est en cavale au Canada.

Kabuto n'est pas du tout content du fait que j'ai publié le programme politique du MSD. Je comprends parfaitement sa colère. Le nouveau parti MSD a un programme politique; bientôt son programme économique et social alors que le CNDD-FDD qui a plus de dix ans d'ancienneté n'a pas de programme politique. Si Kabuto trouve ce programme, je suis prêt à le publier à côté de celui du MSD. Malheureusement, mêmes les cadres de ce parti en réclament toujours. Un parti qui navigue à vue, sans boussole, est tout le temps en perdition.

Quant au minimum du respect du peuple, je me demande qui entre moi et celui qui sert un régime corrompu comme il le dit lui-même, sert le peuple. Je mets au défi Kabuto de démontrer ce qu'il a fait pour le  peuple burundais plus que moi. Les lecteurs de ce site sont au courant de ce que je fais et je suis aussi  fier de mes actes dans l'armée burundaise. Je n'ai jamais trahi ni dans les moments difficiles en 1988 et 1993. J'ai les mains propres, je ne compte pas construire une maison au Burundi avec l'argent des marchés publics.

J'aurais voulu continuer sur ce thème mais pour le respect de mes lecteurs, je m'en arrête là. Une telle polémique me fait perdre du temps.