Note de la rédaction : Avant de prendre connaissance d'un écrit de Kabuto  sur son site, un lecteur a envoyé un texte que nous publions. Nous ne pouvons pas perdre notre temps à répondre à un homme comme Kabuto. Ses écrits sont à la hauteur de sa personnalité.

Hussein Radjabu, « un chêne qu’il faut sauvegarder »


 

Même feu Mutana Athanase n’aurait pas fait mieux !  Il y a à peine  une semaine, Kabuto dans une littérature digne de l’époque et de la littérature de Kim Il Sung, encensait Hussein Radjabu  ce « chêne qu’il faut sauvegarder » ce « Militant et combattant de première heure »,  Kabuto emporté par l’idolâtrie  appelait  même Hussein Radjabu « la mémoire vivante de la lutte armée » et, au bord de la déclaration amoureuse, il écrivait que « Hussein Radjabu ne manque  de charme ».

Mais le voilà aujourd’hui  qui titre « je ne défends pas Hussein Radjabu mais la légalité ». C’est cela la marque de fabrique des grands griots. Savoir retourner sa veste au moment qu’il faut.  Malignement, Kabuto arrête de chanter le « chêne » (en difficulté) pour se placer sur le terrain de la « légalité ». Il faut le faire. Et cette faculté  d’adaptation n’est pas donnée à tout le monde.

Dans les pays des Kim Il Sung et autres potentats Kabuto serait devenu un grand personnage. Mais son « chêne » risque d’être emporté par la tempête. En  bon griot il doit être entrain d’aiguiser sa plume pour célébrer le suivant. C’est la fonction du griot. Et cela ne me gêne pas.  Il faut vivre.

 Par contre ce que je trouve bas est de s’en prendre  à la vie privée du journaliste Alexis Sinduhije.  C’est indécent. La vie privée d’Alexis ne nous intéresse pas, qu’il divorce, qu’il ait des maîtresses  françaises, chinoises ou esquimaux, Kabuto ce ne sont pas vos oignons ! Personne n’est parfait. Pas même vous-même Kabuto. Vous savez par exemple dans quelle condition vous avez quitté le Cameroun pour l’Europe. L’histoire de ce billet d’avion ne vous rappelle rien ? Je ne vais pas faire comme vous je m’en arrête là. Je suis sûr que vous avez compris.

Alexis est un journaliste et l’histoire burundaise gardera  qu’il a  travaillé pour la presse de son pays, qu’il a lancé une radio dans un contexte difficile, une radio qui emploie plus de 40 personnes. Voilà au moins ce qu’il a fait cet  homme ! Vous ne lui arrivez même pas à la cheville. Au fait, même si dans chaque minable « reportage » vous ne  manquez jamais de déverser votre fiel sur le journaliste Sinduhije, avez-vous remarqué qu’il ne vous a jamais répondu ! C’est un grand signe de mépris. Il a raison. Ce  serait se mettre à votre niveau. Allez,  cher Kabuto, continuez de fouiller sous les ceintures des gens. Cela donne la mesure de votre personnalité. Je  termine en vous souhaitant de bonnes louanges pour le « suivant » car votre héros, Radjabu Hussein, cette «  mémoire vivante de la lutte armée » risque  de faire bientôt partie de l’histoire. La petite  histoire bien entendu.

 

Baranyikwa Salomon