DES MENSONGES AUTOUR DE LA REBELLION AU BURUNDI
Burundi news, le 15/07/2015
Par Gratien Rukindikiza
La situation actuelle burundaise incite beaucoup d'aventuriers à s'approprier toute initiative. Certains se réclament des rébellions dont ils ignorent les tenants et les aboutissants. C'est une attitude qui vise à désorienter les Burundais et aussi à jouer le jeu du pouvoir. L'information est devenue le nerf de la guerre.
Niyombare, chef de la rébellion
Le chef de la nouvelle rébellion est bel et bien le général Godefroid Niyombare d'après des informations très fiables collectées par Burundinews. Il serait avec quelques politiciens burundais. Une rébellion ne se revendique pas à l'aveuglette. Depuis l'attaque, même Niyombare n'a pas encore revendiqué la rébellion. Il va de soi qu'on revendique une action déjà faite ou des actions en matière des rébellions. Or, cette rébellion n'a pas encore attaqué l'armée burundaise. Elle a tout simplement été barrée sur sa progression sans contact dans la forêt de la Kibira.
Le général Niyombare vient de signer un document qui appelle à l'établissement d'un conseil national pour le respect des accords d'Arusha et de l'Etat de droit. Plusieurs politiciens ont signé ce documents et d'autres veulent aussi se joindre à ce mouvement. Cette vaste coalition de l'opposition qui permettra un interlocuteur unique qui ne sera pas Niyombare mais un politicien sera une aubaine pour ceux qui refusent les résultats des élections.
Il va de soi que dans ce contexte le pouvoir essaie de désorienter les Burundais en passant par plusieurs canaux.
Métier de prisonniers de guerre
Le Président Nkurunziza est un expert quand il s'agit de faire à l'envers. Quand il a entendu qu'une rébellion se trouve dans la Kibira, il a payé des jeunes pour jouer le rôle des prisonniers de guerre. Les vrais prisonniers de guerre ne dépassent pas trois. Pourtant, on nous parle de 171 prisonniers. Ceci pour décourager ce mouvement de rébellion. Selon nos informations, ce mouvement s'est beaucoup plus consolidé en tenant compte des erreurs tactiques.