LE GENERAL DE BRIGADE NDEGEYA DEVIENT LE CHEF D'ETAT MAJOR GENERAL ADJOINT DES FDN
Par Gratien Rukindikiza
Burundi news, le 21/05/2009
Depuis le changement du chef d'Etat major général de l'armée remplacé par le général major Niyombare, la place du chef d'Etat major général adjoint était vacante après le refus du Sénat de voter la nomination du général major Niyoyunguruza. Il a été sanctionné par sa passivité dans l'assassinat du Président Ndadaye car il avait été tué sauvagement dans le bataillon par que ce général commandait.
Qui est ce nouveau chef d'Etat Major général adjoint?
Le général de brigade Diomède Ndegeya est de la 18 è promotion des officiers.
Il est entré dans l'armée à l'ISCAM en août 1982 après ses études secondaires.
En 1983, il a été envoyé en Russie pour suivre des études d'artilleur et est revenu au Burundi en 1988.
Après la formation SRO à l'ISCAM, il a été muté au camp Mwaro. Il reviendra à l'ISCAM en 1991 pour suivre une formation de commandement de compagnie SPO et sera muté au camp Muha à la fin de sa formation d'une année.
En 1997, Ndegeya a été nommé au poste de commandement du 17 è bataillon basé à Mutambu.
En 2002, il retournera à l'ISCAM pour suivre la formation de haut commandement CMCI. En 2003, il deviendra la commandant du bataillon de Mutukura en province Cankuzo.
En 2005, il sera désigné commandant du célèbre bataillon de Mwaro spécialisé en artillerie lourde.
En 2006, il a été envoyé en Chine pour suivre des études dans l'école de guerre. A son retour, il est passé du GEMS, enseignement militaire supérieur au poste de chef d'Etat major à la formation.
La carrière du général de brigade Ndegeya montre clairement la valeur de cet officier général qui est le premier de sa promotion à accéder à un tel poste. Très calme, travailleur, la nomination de ce général à ce poste n'a pas du tout étonné beaucoup d'officiers. Compte tenu de ses compétences, ses valeurs, c'est l'homme qu'il faut à la place qu'il faut.
Burundi News ne peut que féliciter le général de brigade Ndegeya et lui souhaiter un bon travail, maintenir son intégrité et bien assumer ses nouvelles responsabilités.
