« UN NOUVEAU PARTI POLITIQUE EST NE »

Réaction de Salvator NAHIMANA

PARIS.

 

         La naissance d’un nouveau parti politique est un signe de maturité démocratique d’un pays. Il arrive aussi qu’un parti existant se transforme, change de nom et actualise son programme politique pour répondre aux exigences qu’imposent  l’évolution d’une nation ou la volonté des militants. Il semblerait que cette évolution éviterait les dissidences dans les partis ou en tout cas les freinerait.

 

         Au Burundi, l’image des partis n’a pas été bonne ces dernières années pour diverses raisons. Cependant, il est permis d’espérer, que dans cette évolution démocratique, naîtra un parti avec un programme  bien élaboré de développement économique et social des Barundi.  Ce programme doit être transposé clairement dans les programmes sectoriels de chaque département ministériel. Ce parti devra transcender les ethnies. Il devra expliquer aux militants que si victoire il y avait, les reines du pays seront confiés aux militants et aux citoyens de la société civile COMPETENTS, en qui on sent la volonté de servir et non de se servir. Quant à la représentation du peuple à tous les échelons (communal, assemblée nationale, sénat et ailleurs), le parti doit présenter les meilleurs, reconnus par les autres militants et tous les citoyens. La même rigueur doit prévaloir s’il s’avérait que des choix se fassent dans la diaspora burundaise. Je dirais même qu’une exigence particulière doit être de mise envers cette diaspora. Il n’est pas normal qu’une personne supposée avoir acquis une double culture technique et sociale aille tirer vers le bas ses compatriotes.

 

         Le Burundi, dans ses développements économique, social et politique a besoin des leaderships à tous les niveaux. Le Mouvement pour la sécurité et la Démocratie peut assumer ces missions s’il tient compte de l’expérience démocratique déjà en cours pour en améliorer les lacunes. Dans la situation actuelle, la tâche est fastidieuse mais pas impossible.