LE PRESIDENT NKURUNZIZA EST SOUFFRANT ET LE GENERAL ADOLPHE NSHIMIRIMANA GERE LE BURUNDI A SA FACON

Burundi news, le 28/09/2010

Par Gratien Rukindikiza

Après la victoire volée du Président Nkurunziza, c'est la maladie qui se présente au rendez-vous. Burundi News avait révélé en exclusivité que le Président Nkurunziza était parti en Inde pour une opération chirurgicale. Ceux qui auraient contesté la nouvelle auraient vite déchanté.

Le Président Nkurunziza était sous perfusion dans l'avion et le pilote a tenu à sortir en premier une caisse des produits médicaux du Président. Les télévisions burundaises l'ont bien montré.

Actuellement, le Président reste dans son palais sous perfusion. La question qui se pose est de savoir le genre d'opération qu'il a subi. Ce qui est sûr, il n' a pas été opéré au niveau des jambes. En descendant de l'avion, le Président s'appuyait sur une canne mais sans boiter au niveau des jambes; ce qui peut signifier une certaine fatigue prononcée due à l'opération. Est- ce que la maladie pourra influer sur la vie politique du pays? Un Président est une personne pas comme les autres. Sa maladie intéresse les citoyens. C'est pour cela que chaque candidat doit produire un certificat d'aptitude physique même si on sait qu'il y a des mensonges.

Si le Président souffre, il est obligé de laisser le pouvoir vacant. Comme il ne fait pas de délégation de pouvoir, il appartient à celui qui s'estime fort de l'exercer. C'est ce qui se passe dans ces jours. Le général Adophe Nshimirimana, patron de la Documentation, exerce le pouvoir répressif à la place du Président Nkurunziza. La terreur règne sur Bujumbura, sur la région d'Imbo. Des cadavres se retrouvent dans les rivières de l'intérieur comme Kaniga en province de Muramvya. Les tueries sont au stade de dépasser le niveau habituel dans ces jours pour devenir un véritable massacre organisé par le pouvoir. Des hommes sont arrêtés, tués et jetés dans des rivières souvent loin du lieu de l'exécution.

Demain, si le Président ne se rétablit pas rapidement, la guerre du pouvoir va commencer. Elle passera par la répression car le capital de chacun des prétendants militaires et policiers passera par le nombre de cadavres des opposants. Des milices sont déjà formées pour le démonstration des muscles. Combien de Burundais seront-ils emportés dans ces massacres? Jusque quand le silence des Upronistes du   gouvernement? Certains diront que l'Uprona a l'expérience des massacres dans les périodes passées. La complicité a ses raisons que les Burundais ignorent.