QUI VEUT LA PEAU DU PRESIDENT DU MSD? 

Par Gratien Rukindikiza

 Burundi news, le 04/02/2008

Décidemment, le MSD inquiète certains hommes du pouvoir. Après les intimidations, c'est le passage à l'acte. Avant l'acte, il y a la conception.

Réunion des généraux pour décider du sort d'Alexis  Sinduhije

Trois généraux ont fait une réunion il y a plus de trois semaines avec d'autres personnes chargées d'exécuter certaines personnalités dont Alexis Sinduhije. Un autre général suivait la réunion par téléphone. Parmi ces généraux, un fait nouveau a attiré l'attention. Un nouveau général, commandant d'une région militaire, faisait partie de la réunion de ce club de tueurs.

Il a été décidé que l'assassinat d'Alexis Sinduhije se passerait le 15 février 2008 avec un scénario bien préparé. Il serait invité par une personne n'étant pas au courant du projet, au domicile de la même personne. Un général serait au courant de l'invitation d'autant plus qu'il serait à la base de l'invitation sans que la personne en soi soit au courant du vrai projet. A la sortie du domicile de la personne dont le nom n'a pas été révélé au cours de la réunion, des tueurs attendraient Alexis Sinduhije pour l'abattre avec des armes à feu. Ceux qui sont prévus pour cette sale besogne sont des jeunes de Kamenge dont les noms sont connus mais que nous préférons ne pas révéler. Ils seront payés dans les fonds de la Documentation Nationale.

Tir sur le domicile d'Alexis  Sinduhije cette nuit

Vers 2 heures du matin dans la nuit du 4 février 2008, des individus sont venus tirer sur le domicile du président du MSD. Etant donné que son domicile est protégé, les tireurs n'ont pas fait de victimes. Etaient-ils entrain de tester la sécurité pour passer un autre jour faire une attaque en force?

Tous les plans sont connus et ces intimidations vont se retourner contre ceux qui les organisent. Les services de renseignement sont devenus une officine privée d'actes malveillants. Au lieu de récolter des informations sur les menaces territoriales, économiques, politiques contre le Burundi, ils organisent des vols, des assassinats etc...

Tous les actes commis aujourd'hui et demain,  par les services de renseignement, seront imputés au pouvoir actuel et un jour ou un autre, ce pouvoir devra y répondre. Milosevic n'avait pas tué de ses propres mains mais ce sont ses services qui avaient tué.