Ce 19 avril 2014, les Burundais de France rassemblés dans le Rassemblement de la Diaspora Burundaise de France (RDBF) ont organisé une grande fête dans la mairie du 12 è arrondissement de Paris. La grande salle des fêtes était à la hauteur des évènements. Le décor mural, l'exposition des livres pour l'enseignement du Kirundi, la présentation des vêtements du styliste Milan Shyaka, la présentation du livre de Nestor Bidadanure sur Mandela étaient les premiers grands points de la journée avant l'entrée dans le vif du sujet.

La fête a commencé à 14 hrs 30 pour terminer à 19 hrs 30. Les organisateurs avaient tablé sur 100 personnes; ce qui devait être un record car  même l'ambassade du Burundi en France n'avait jamais pu inviter autant de Burundais. A la grande surprise agréable des organisateurs, la fête a rassemblé 160 personnes. Les organisateurs avaient tout prévu. Chaque participant a eu sa place assise.

Les danses burundaises, du jamais vu à Paris

L'entrée sur la scène des danseuses de Lille, suivies après du groupe des danseuses  de Rennes et Angers a mis de l'ambiance dans la salle. Les Burundais de Paris n'avaient jamais vu un tel spectacle. La vraie culture et aussi la grande technicité de ces jeunes filles avec des talents remarquables.

Akazehe était au rendez-vous. Les Burundais présents ont pu contempler les habits traditionnels de Fulgence Ntambutso  au moment où il récitait amazina, une poésie pastorale.

La suite de la fête

Le président de RDBF, Monsieur Grégoire Birihanyuma, a prononcé son discours pour remercier les personnes présentes et tous ceux qui ont aidé à l'organisation de la fête. Il a expliqué la genèse du RDBF, son parcours, son programme, ses actions  et ses commissions.

La grande réussite de la fête se lisait sur les yeux du président du RDBF qui était très ému surtout dans son mot de clôture. Tous les participants à cette fête étaient très ravis de l'organisation et de la fête elle -même.

Le Rassemblement de la Diaspora Burundaise a déjà marqué les jalons de rassemblement des Burundais de France et est devenu un acteur apolitique incontournable dans la mobilisation des Burundais de France; du moins après les succès de cette fête. 

Les participants ont déploré l'absence de l'ambassadeur qui n'a même pas envoyé son représentant.