Note de la rédaction : Un internaute réagit par rapport à l'article sur le coup de force contre le Président de la République de la présidente de l'Assemblée qui a échoué. Les informations que nous avons publiées sont le fruit de nos enquêtes et bien vérifiées. Mr Nkunzimana devrait savoir que ces informations sont connues du pouvoir en place. Nous n'avons pas voulu donner plus de détails pour protéger nos sources. Notre ligne éditoriale ne pourra jamais se laisser influencer par telle faction ou telle autre faction du CNDD-FDD. La concernée n'a pas fait de démenti et certaines informations confirment son acharnement au profit du camp de Radjabu.
Rukindikiza n'est pas Gateranya car il n'aurait pas eu autant de messages de soutien de la part de plusieurs responsables des sections du parti CNDD-FDD de l'étranger. Les militants déçus, on en trouve et on trouve aussi les militants satisfaits. Chacun, son rôle.
HOMMAGE AUX BÂTISSEURS. Par Déogratias Nkunzimana
Dans l’ombre et le silence, je lis régulièrement quelques articles parus sur les sites Burundi News, Arib.info, Burundi réalités, Burundi-info, Netpress et même d’autres. C’est sûr que j’admire et félicite les professionnels qui prennent le temps pour démontrer leur attachement à la mère-patrie.
Au-delà de cette admiration et de ces félicitations, je regrette les propos de quelques internautes qui se plaisent à allumer ou attiser le feu dans l’unique but de diviser les gens dont les Bagumyabanga et Bakenyererarugamba du CNDD-FDD. L’article daté du 23 février 2007, et signé par Monsieur Gratien Rukindikiza, en est un exemple éloquent puisqu’il va jusqu’à faire un procès d’intention à l’Honorable Députée Immaculée NAHAYO, Présidente de l’Assemblée Nationale du Burundi. Monsieur Rukindikiza lui prête même un coup d’État et je me demande si cet auteur que je suppose honnête a contacté l’Honorable Nahayo pour demander sa version des faits avant la rédaction de son article. Au cas où Monsieur Rukindikiza ne se serait pas renseigné avant de prendre la plume, le contenu de son écrit serait donc biaisé et l’auteur risquerait de mériter le surnom de « Monsieur GATERANYA ». Dans tous les cas, chaque lecteur ou lectrice avisé(e) sait que « Ururimi rw’umwe rukamwa imfyufyu ».
Je profite également de cette occasion pour attirer l’attention de la Présidence et des Membres du Parti CNDD-FDD. À mon humble avis, plusieurs journalistes ou intervenants qui louangent l’Honorable Jérémie NGENDAKUMANA ne sont pas nécessairement sincères. À travers le temps, la culture burundaise a créé beaucoup de flatteurs qui pourraient avoir des visées sataniques. S’il vous plaît, Messieurs et Mesdames les dirigeant (e)s, méfiez-vous de ces professionnels de la flagornerie. Aujourd’hui ils maudissent l’Honorable Radjabu et, demain, ce pourrait être le tour du Président actuel du CNDD-FDD et/ou du Président de la République.
Quant à la gestion du changement survenu au sein du CNDD-FDD, le 7 février 2007, je suis l’un de ceux qui l’ont applaudi car c’était une nécessité pour le Parti et le Pays. Cependant, je ne cache pas que je suis l’un de ceux qui sont inquiets face à sa gestion et à l’avenir du Parti. La gestion du changement souhaitée devrait normalement être unificatrice, réconciliatrice et planifiée à moyen et long termes parce que les nombreuses interventions pour congédier massivement les hauts dignitaires dans un court laps de temps créent l’inquiétude et l’incertitude chez les militantes et les militants. De plus, cette gestion doit viser les intérêts supérieurs du Parti et du pays et non ceux de quelques membres qui cherchent simplement à se positionner. Que ce soit les membres dits du clan Radjabu ou ceux que les médias croient fidèles à Nkurunziza, tous sont, d’abord et avant tout, les Bagumyabanga et Bakenyererarugamba à considérer sur un pied d’égalité. Ils devraient avoir les mêmes droits, les mêmes devoirs et les mêmes privilèges au sein du Parti d’autant plus que la JUSTICE fait partie de la devise du CNDD-FDD. Nous avons donc l’obligation de lutter contre les intérêts égoïstes d’où qu’ils viennent en commençant par les nôtres, bien entendu! Le mérite personnel et les aptitudes professionnelles doivent rester les seuls critères à la base de la promotion des individus aux emplois publics.
Je suis persuadé que la gestion du changement doit démontrer le leadership des chefs qui posent des gestes concrets rassemblant les filles et fils d’une même famille : CNDD-FDD. C’est dans un rassemblement d’esprit et d’interventions salutaires des Chefs et des membres que nous pourrons dire ensemble comme Antoine de Saint-Exupéry : « le plus beau métier de l’homme est d’unir les hommes ». Si non, n’oublions pas les proverbes kirundi qui nous rappellent que « Mu nda harara inzara bwaca hakazinduka inzigo et « Itama ritamiye ntiriguhe, rivuza induru ntiwumva ».