Des Signes qui ne trompent pas…

 

Par The Leadership Institute

L’analyse sur les causes réelles du catastrophique règne du CNDD-DD est un sujet qui sera digne d’une recherche poussée de la part de chercheurs et d’historiens. En effet, comment comprendre qu’un système bâti à coût de vies humaines puisse se saborder en moins de trois ans ?

 

Les dernières sorties maladroites de Messieurs NGENDAKUMANA Jérémie, NSESEMA Jean Marie Pascal et le Président NKURUNZIZA Pierre ressemblent à un dernier effort pour essayer de garder la tête hors de l’eau. A ce stade, on ne voit pas ce qui pourrait sauver le CNDD FDD car la dernière cartouche à sa disposition semble être l’instauration du chaos pour utiliser le fameux adage « Du chaos, il nait toujours quelque chose ». Mais cette fois-ci, peut-on être sûr que ce chaos profitera au CNDD FDD ? Les faits et gestes  des leaders actuels du CNDD-FDD ne laissent aucune ombre de doute sur l’état de santé de leur formation politique : il est mourant.

 

Il y a quelques semaines, nous vous avions entretenu sur le sujet «  L’Opposition au pouvoir à Bujumbura… » mais nous aurions tout aussi bien pu dire, « le CNDD FDD a perdu le pouvoir au Burundi » : voici les données qui forgent cette conclusion :

 

1.     Admettons d’abord que dans une démocratie, la composition du gouvernement  reflète celle du Parlement censé voter les textes de loi et sanctionner le travail gouvernemental. C’est ainsi que dans les démocraties un peu partout au monde, la perte de la majorité dans les élections législatives se solde toujours par la démission de celui qui assure les fonctions de l’Exécutif, souvent le Premier Ministre, lorsque c’est lui qui assume le poste de chef du gouvernement. Une question : est-ce que le CNDD FDD a encore une quelconque majorité au Parlement ? La réponse est NON.

 

2.     Dans le cas où aucun parti ne dispose d’une majorité parlementaire, celui qui est en mesure de présenter une coalition capable de rassembler et d’avoir la majorité est celui à qui l’on confie la formation du gouvernement, donc qui assume les fonctions de Chef de l’Exécutif. Le CNDD FDD a-t-il constitué une coalition en bonne et due forme au Parlement ? Les différences actuelles et échecs du CNDD FDD au Parlement attestent le contraire.

 

 

 

 

3.     Rappelez-vous que le Président NKURUNZIZA a bel et bien été élu par le Parlement et non au suffrage universel. Dans une démocratie normale et n’importe où au monde, le Président NKURUNZIZA devrait démissionner. Mais qu’est-ce qui fait de la démocratie burundaise un cas à part ?    

 

4.     Le cas particulier du Burundi réside, peut-être, dans le fait que ce pays est un pays post-conflit dans lequel il faut tenir compte d’autres facteurs comme : le besoin de rassurer les différents partenaires politiques, de consolider les acquis démocratiques, d’asseoir des institutions démocratiques solides, de finaliser les questions d’intégration des forces de sécurité, de mener à bien la question de la Commission Vérité et Réconciliation, en d’autres mots de consolider la démocratie et la cohésion sociale. Dans tous les cas, cette position est défendue par certaines forces politiques et la communauté internationale qui soutiennent que « le Président NKURUNZIZA devrait, dans la mesure du possible, terminer son mandat jusqu’en 2010 ». Cette vision est discutable dans la mesure où le CNDD FDD lui-même ne fait pas une bonne lecture de la situation politique et dans la mesure où le risque de perdre les élections en 2010, pour le CNDD FDD,  est de plus en plus grand. Le danger serait qu’un pouvoir en sursis risque de conduire le pays encore plus bas dans le gouffre comme on l’observe aujourd’hui ; la situation risquant même de s’envenimer dans le contexte de l’organisation des élections avec les risques de fraude électorale organisée par le pouvoir, de violences et autres intimidations pendant les élections etc…

 

5.     Apparemment, le Président NKURUNZIZA et son parti le CNDD FDD ne semblent pas faire la même lecture que nous de la situation. En effet, ils font semblant de ne pas comprendre que le CNDD FDD de 2008 n’est plus celui de 2005 et ne compte plus pour beaucoup au sein de l’Assemblée Nationale. Ils semblent privilégier toujours, l’usage de la force et de l’illégalité pour atteindre leurs objectifs politiques. Vont-ils aborder les élections avec la transparence requise ? Nous en doutons.

 

6.     D’autre part, l’implication des dirigeants actuels du CNDD FDD dans les scandales portant sur les malversations économiques et les violations des droits de l’homme (les cas de Muyinga, de Kinama, les cas de tortures etc..) risque de compliquer les données au sein de ce Parti sur la question de sa représentativité aux prochaines élections. En effet, qui peut aujourd’hui affirmer avec assurance que le Président NKURUNZIZA sera le candidat du CNDD FDD en 2010 ? Rien n’est sûr et certaines personnes semblent déjà se positionner pour être candidat. Hormis les facteurs internes à ce parti, même d’autres facteurs externes mettant surtout en avant les incompétences notoires du Président NKURUNZIZA et les accusations contre certains de ses collaborateurs actuels, feront pression sur le CNDD FDD pour que ce dernier présente un autre candidat que NKURUNZIZA. On ne voit personne de sérieux s’investir pour soutenir le Président NKURUNZIZA dont les qualités de leadership manquent cruellement. 

 

7.     Ce scénario fort probable va alors sanctionner une autre cassure de taille au sein du CNDD FDD et ces dernières divisions signeront la faillite totale. Voilà pourquoi nous osons affirmer que le CNDD FDD est sur une voie décadente. Enfin, ce n’est pas un secret de polichinelle : le plus asphyxiant  pour les leaders du CNDD FDD est que la base n’a pas suivi les agissements du congrès de Ngozi. C’est aussi un facteur que le CNDD FDD devra tenir en compte au lieu de menacer et de vouloir intimider les pauvres burundais quant à leurs sensibilités politiques. Le peuple est le baromètre que les politiciens doivent consulter.

 

 

8.     La sagesse politique voudrait que l’on dissocie le CNDD FDD en tant que formation politique historique et la personne du Président NKURUNZIZA. Les intérêts de l’un et de l’autre sont dissociés complètement. Le CNDD FDD devrait privilégier les stratégies qui mettent en avant les intérêts du Parti CNDD FDD et non ceux des individus. La meilleure des stratégies serait pour le CNDD FDD d’en découdre avec les individus gênants (y compris si nécessaire le Président NKURUNZIZA) et de s’atteler à reconstruire leur formation politique ou même à créer d’autres alliances politiques bien avant 2010. Sinon, nous prédisons pour eux d’aller tout droit vers de cuisants échecs dans les futures élections. Ce ne sont pas les rançonnements actuels des fonctionnaires cadres du CNDD FDD ou des hommes d’affaires en mal de quelques faveurs du pouvoir qui leur feront gagner les élections, tout comme ce n’est pas l’argent qui fait gagner les élections. D’autres stratégies s’imposent comme séparer les bonnes graines de l’ivraie au sein de ce parti.

 

9.     Quant aux autres formations politiques comme l’UPRONA et le FRODEBU, ils risquent de se disqualifier et d’assumer les erreurs du CNDD FDD. Leur participation au gouvernement et leur appui au CNDD FDD, comme vient de l’annoncer à certains membres de son Parti vers la fin de cette semaine le Colonel Jérémie NGENDAKUMANA, dans la procédure illégale de destitution de l’Honorable Alice NZOMUKUNDA, va constituer une première dans la violation de la loi et l’électorat les mettra dans le sac des politiciens véreux qui ne reculent même pas devant la LOI pour leurs intérêts personnels. Notons aussi le fait que ces partis ne semblent faire aucun effort pour se donner une image nationaliste en recrutant dans toutes les ethnies et en ayant des structures dirigeantes représentatives de la population burundaise. Cela finira par les perdre car il est difficile d’imaginer encore des scénarios mono ethniques lors de la deuxième législature car le Burundi a besoin de dirigeants qui rassurent toutes les composantes de la population burundaise.

 

10.  Quant aux « indépendants » qui sont principalement les démissionnaires du parti CNDD FDD, ils auront le choix de rejoindre les camps déjà existants à savoir, le CNDD FDD New Look (si jamais il voit le jour), le FRODEBU, l’UPRONA, le CNDD etc.… Sinon, ils pourront former d’autres partis politiques et participer aux élections de 2010. Quant à Hussein RADJABU, va-t-il rejoindre ce nouveau CNDD FDD New Look dans le cadre d’une hypothétique réconciliation ou va-t-il créer un autre parti politique ? Sur cela, nous pensons qu’en fonction de la bonne foi des tenants de cette réconciliation, cette hypothèse n’est pas impossible. Dans le cas contraire, lui aussi pourrait rejoindre d’autres alliances et se soumettre au verdict du peuple. Mais pour cela, encore faudrait-il qu’il passe au verdict de NKURUNZIZA qui tient en mains le verdict de la Cour Suprême dans ce qui s’est révélé être plus un procès politique que toute autre chose.  

 

11. Dans tous les cas, tous les calculs politiques actuels sont dirigés vers 2010 et personne ne peut l’ignorer. L’important est que ce processus électoral est un grand défi pour la démocratie au Burundi. Un changement de majorité sera une grande avancée de notre démocratie mais aussi et surtout la transparence et la régularité de ces élections. Une combinaison de toutes les forces vives de la Nation devra prendre place pour s’assurer d’abord que ces élections tiennent place et qu’elles soient libres et régulières. C’est le vrai défi de notre démocratie !

 

12.  Le climat d’insécurité et de tension que le CNDD FDD entretient est un autre élément qui ne trompe pas sur sa décadence. Mais encore une fois, il manque une vision et une analyse de tous les contours d’une telle démarche. Des apprentis pyromanes comme un pseudo « Samson Kwizera », que nous avons par ailleurs démasqué, croient encore qu’il suffit de dire que ce sont les ‘vampires tutsis’ qui sont entrain de saborder le CNDD FDD pour resserrer les rangs du parti. Imaginer que  le climat délétère actuel perdurera jusqu’en 2010 est un  calcul enfantin. Même si cela advenait, parviendra-t-il à contenir un autre feu comme celui allumé à Ruyigi ? Sur ce terrain-là, ils jouent avec le feu !

 

13.  Nous ne saurions terminer sans exprimer notre avis sur les propos du personnage que nous connaissons bien et qui se cache sous le pseudonyme de BASHIRAHISHIZE Constantin et les attaques contre The Leadership Institute (sur www.arib.info). Franchement, nous ne comprenons pas ce que l’auteur veut dire quand il dit que « … quand on lit ce que propagent SINDUHIJE et le Leadership Institute, on pourrait croire qu’ils découvrent aujourd’hui NKURUNZIZA et le CNDD-FDD… ». Doit-on comprendre que l’auteur, lui, connaissait les incapacités et autres tares dont nous accusons le CNDD FDD et le Président NKURUNZIZA aujourd’hui ?

 

14.  Quant aux attaques contre le Général Adolphe NSHIMIRIMANA, nous     disons ceci : le fait d’être le premier général hutu ne le décharge d’aucune des accusations qui pèsent sur sa tête. Il devra en répondre devant la justice un jour ou un autre. A quoi bon donc ressasser le fait qu’il est le premier général hutu ? Pourquoi ne pas le disculper des accusations qui sont lancées contre lui. Nous pensons que c’est pour la simple raison que vous n’avez pas d’arguments pour le défendre. 

 

15. C’est de la même manière que nous pensons que le fait d’être encore en vie pour le Président NKURUNZIZA n’a aucune place dans l’argumentaire sur les cas de mauvaise gouvernance qui lui sont reprochées. Il n’a pas accédé au poste de Président de la République seulement pour rester en vie mais aussi pour servir les burundais. La République lui offre tous les moyens nécessaires pour assurer sa sécurité et après cela, il a un contrat avec le peuple : servir le pays et non se servir, assurer la sécurité des burundais et non la sienne uniquement, faire respecter la LOI et non utiliser la LOI pour ses fins politiques.

 

16.  Dans quel système judiciaire, l’auteur de l’article a-t-il appris que les personnes accusées ou coupables voient leur témoignage annulé ? Cela rappelle l’argumentaire d’un magistrat de cette République qui déclarait nulle et non avenue les accusations de Maregarege parce que ce dernier est fugitif. L’auteur devrait savoir que les aveux, même d’un criminel, ne sont déclarés nuls que par les tribunaux. Mais par contre, même s’il n’a pas voulu réagir à nos remarques : il n’est pas normal qu’un criminel soit recu par le Chef de l’Etat et BANGIRINAMA était criminel et le Président NKURUNZIZA le savait. Il n’a pas été criminel une fois en cavale : le Président NKURUNZIZA a lui-même donné les raisons pour lesquelles il n’a pas autorisé son arrestation et la communauté nationale et internationale a pris note. Pour votre information, le Colonel BANGIRINAMA s’il est arrêté un jour témoignera devant les tribunaux et sera écouté. Vous ne convaincrez personne avec vos simplifications des procédures judiciaires.

 

 

17.  Enfin, l’auteur est libre de considérer que celui qui critique le Président NKURUNZIZA est « un nostalgique ethniste contre un Président hutu » donc de prétendre que toutes les accusations viennent des tutsis.  La plupart des accusations sont portées par et contre des HUTUS. Votre approche ethniste ne marche pas pour convaincre les hutus en accusant les tutsis. Ou vous voulez dire que quand un HUTU tue un autre HUTU, un TUTSI devrait se taire et ne devrait pas le dénoncer comme l’a fait l’Honorable Mathias BASABOSE? Mais encore une fois, c’est de la pure diversion. Plutôt, prenez votre clavier, vos plumes et je ne sais quoi d’autre pour nous donner des démentis sur les accusations que nous aurions porté, The Leadership Institute ou même d’autres (de plus en plus nombreux) contre le Président NKURUNZIZA. Vous lui rendriez un très grand service car il en a besoin pour redorer son image.

 

18. Merci de nous apprendre que le mot corruption a plusieurs significations au Burundi mais que le mot liberté n’en a pas : que doit-on en conclure ? Que votre système CNDD FDD préfère la corruption à la liberté ? Soyez plus clair, vous qui n’avez pas un langage des ABUNGERE. Ou encore quand vous dites « La corruption est dans nos coutumes » et citez je ne sais quel politicien, que doit-on en conclure ? Que la lutte contre la corruption promise par le Président NKURUNZIZA n’a plus de raison d’être ? Nous refusons de tomber dans vos divagations ramenant les erreurs des régimes passés que le CNDD FDD a battu aux élections en ramenant les cas des BUYOYA, MICOMBERO, BAGAZA, etc pour justifier ou minimiser vos erreurs. Il resterait que vous demandiez au peuple de supporter le CNDD FDD pendant encore 40 ans équivalents au pouvoir des tutsis. Mais dans ce cas, pourquoi le CNDD FDD et non le CNDD, le FRODEBU ou tout autre parti politique ? Le CNDD FDD n’a pas le monopole du pouvoir ou du destin des burundais.

 

 

19. Au rythme de la décadence vers laquelle se dirige le Burundi, permettez-nous de ne rien garder dans nos cœurs et de continuer à dénoncer ce qui ne marche pas dans l’espoir que les choses changent. Au sein du Leadership Institute, nous n’avons pas besoin d’être appelés ABAGABO mais pouvons nous suffire d’UTUGABO si cela peut contribuer à sauver le Burundi de la mauvaise gouvernance, de la violation des droits de l’homme et de la LOI. Nous préférons être des UTUGABO dans un Etat de Droit que des ABAGABO dans une République bananière qui ne disent rien.

Franchement, pourquoi mêler The Leadership Institute à Alexis SINDUHIJE. Ce dernier est un homme politique et nous disons ce qui suit sur les hommes politiques.

Il faut avoir du courage pour se lancer en politique. Il faut un amour-propre en béton armé. Il faut pouvoir recevoir des couteaux dans le dos tout en gardant le sourire. On ne le dit pas assez souvent, mais il faut être fou pour vouloir devenir politicien. C'est bien simple, devenir politicien, c'est presque entrer en religion. Et c'est probablement la raison pour laquelle bien peu de gens décident de faire le saut pour tenter d'éviter le tapis de pelures de bananes qui se déroule devant soi (comme on le voit dans le cas d’Alexis SINDUHIJE ces derniers jours sur internet).  Donc, ceux qui le font méritent notre respect qu’ils soient anciens journalistes, anciens généraux ou anciens entraineurs de foot etc. De la même manière, nous pensons que ces mêmes politiciens devraient accepter que l'exercice du pouvoir les contraint d'accepter de se faire critiquer, ridiculiser, caricaturer, jour après jour, par tout ce qui se fait de chroniqueurs, de journalistes et d'éditorialistes?

C’est cela aussi la politique : vous voulez que personne n’accuse le Président de la République quand vous-même vous ne pouvez vous empêcher de critiquer les SINDUHIJE, les BASABOSE et j’imagine tous ceux qui ont osé vous acculer et mettre à jour les dérives du système CNDD FDD.

20. Merci de vos conseils sur l’humilité. Nous profitons aussi de l’occasion pour vous donner le conseil suivant : il faut répondre aux accusations lancées contre votre système au lieu de vous attaquer contre ceux qui les lancent car vous seriez surpris d’apprendre que souvent ce qui est dit tout haut par certains ressemble à ce que beaucoup pensent tout bas.  C’est surtout pour les militants du CNDD FDD que vous devez démentir avec des arguments valables plutôt que par des diversions ou des propos superficiels, sinon vous allez continuer à perdre vos membres au sein du CNDD FDD.

 

 


 

Pour terminer un peu d’humour : nous nous sommes prononcés contre la campagne de plantation des avocatiers par le Président NKURUNZIZA mais ne pensions pas que la population burundaise elle aussi s’en moque, comme relaté par un de nos amis patriotes :

Connaissez-vous « Amapita» ?

« Ama Peter », prononcez «  Amapita » vous savez ce que c’est ? Décidément les Burundais ne  manquent pas d’humour… L’autre jour en passant par Kibimba je me suis arrêté pour acheter quelques vivres à un meilleur prix qu’à Buja. Une nuée de vendeurs s’est précipitée autour de mon véhicule. Et voilà que l’on me propose qui un régime de bananes, qui des ananas, qui des grappes de maïs, etc. Mais je voulais autre chose que je ne voyais pas. Alors je dis « Zana ama avocats» ; et les vendeurs se sont mis à crier vers leurs amis restés plus loin autour d’un mini bus : « Uwufise amapita nyarukana ! » Je ne comprenais rien. « Amapita ? » Et j’ai vu des jeunes vendeurs me proposer des avocats !  Tout le monde rigolait. Et j’ai compris. Après sa mémorable campagne de plantation des avocatiers sur les routes du Burundi, les Burundais ont apparemment décidé de donner le prénom du président à ce fruit que nous aimons : AMAPITA= Avocats (Ama Peter)  Au moins,  l’histoire  gardera que  Peter Nkurunziza a enrichi le lexique burundais. C’est toujours ça. La prochaine fois que vous irez au Resto,  au dessert, commandez « Amapita », tous les serveurs savent le mot. Et il paraît que nous avons les meilleurs avocats du monde…