UN SITE INTERNET DE LA DEUXIEME VICE PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE PERD SES PEDALES

Par Gratien Rukindikiza

 Burundi news, le 11/11/2008

Il est difficile de comprendre comment des gens peuvent manquer de courage, continuent à se cacher derrière des pseudonymes pour écrire des propos ethnistes, divisionnistes, se réclamant d'une mission imaginaire.

Ces derniers jours, ce même site logé à la deuxième vice Présidence s'est distingué avec des propos ethnistes, anti tutsi et continue à se ridiculiser. Celui qui se cachait derrière le pseudonyme de Samson Kwizera a dû l'abandonner dès qu'il s'est rendu compte que son vrai nom était révélé. Il revient avec le même prénom en changeant de nom.

Le 2 è vice Président Ntisezerana est le manipulateur de ce site. Pour preuve, ceux qui se plaignent des écrits diffusés par ce site sont allés se plaindre auprès de Ntisezerana et des excuses sont sorties le lendemain. Ntisezerana donne des orientations de ce site. Certains disent même que les propos ethnistes diffusés sur de site ne sont pas étrangers aux idées de Ntisezerana.

Le deuxième vice-Président, voudrait-il le limogeage du 1 er vice-président?

Ce n'est pas de la provocation. C'est écrit noir sur blanc par le faux Samson Kiyuku, alias Samson Kwizera, cadre à la deuxième vice-Présidence et très proche du 2 è vice-Président Ntisezerana.

"Dans l`opinion burundaise, d`aucuns savent que certains faits sont grossièrement aggravés par les médias hostiles au gouvernement tandis que d`autres pourtant assez graves sont passés sous silence. Il en va par exemple des déboires du Premier Vice-Président de la République menacé de subir le même sort que son prédécesseur. Non seulement, on lui attribue un bras de fer imaginaire avec son ministre de la justice mais également il souffre beaucoup d`avoir vu les journalistes chargés de couvrir sa mission en Belgique et au Canada manquer à l`appel au moment de regagner le Burundi. Puisque les deux journalistes étaient des Tutsis, les médias se sont tus bien entendu. Silence sur les frais de mission empochés par ces traîtres qui se frottent les mains avec les feuilletons du moment."

On a déjà lu des écrits menaçant des députés de se faire limoger ou de se retrouver en prison et cela a été fait. Pourquoi ce même auteur de ces écrits pousse-t-il le bouchon trop loin en affirmant que le 1 er vice-Président de la République est menacé de subir le même sort que son précédent, c'est à dire le limogeage? Est-il le premier officiel à voyager et ne pas rentrer avec toute la délégation? Je ne le crois pas. Pourquoi doit-il insister sur l'ethnie de ceux qui sont restés au Canada? Qu'ils soient hutu ou tutsi, il s'agit de juger leur acte. Le droit de  s'établir là où ils veulent en respectant les lois du pays qui les accueillent est reconnu. 

Que des mensonges sur l'arrestation de Sinduhije

Le même site que je ne cite pas comme le lecteur l'a constaté, parce qu'il ne le mérite pas, affirme ceci : "Ce qu`il  nous importe de souligner, c`est que monsieur Alexis SINDUHIJE a sciemment et publiquement violé les lois de la République. Une infraction flagrante. Son mouvement n`ayant pas reçu d`agrément, il n`avait aucun droit de tenir la réunion sans autorisation des autorités compétentes. Dans aucun pays du monde, une telle rébellion ne peut être tolérée."

Un parti politique non agréé a le droit de tenir une réunion et les Burundais n'ont pas besoin de demander des autorisations pour des réunions qui sont en dehors des places publiques. Un parti politique non agréé tient des réunions pour affiner le programme, répartir les tâches. Doit-il chaque fois demander des autorisations? Je ne crois pas. Est-ce que le CNDD-FDD a demandé des autorisations pour les réunions presque hebdomadaires tenues à Bujumbura? La réponse est non.

Alexis Sinduhije vient d'être transféré à Mpimba non pas parce qu'il a tenu une réunion mais pour "outrage au chef de l'Etat".

 Les règlements de compte de Ntisezerana à travers ce site est une honte

Il est ridicule qu'un site qui fonctionne avec l'argent du contribuable  soit utilisé pour des règlements des comptes personnels d'un 2 è vice-Président de la République. Tout le monde sait la part de Ntisezerana dans le dossier Interpetrole, la manipulation, les influences exercées dans le seul but d'évincer Interpetrole pour récupérer le monopole avec quelques pétroliers alliés à lui.

La photo de l'ancienne ministre des finances, Denise Sinankwa,  maintenue sur ce site  pour rappeler qu'elle est recherchée par Interpol dans un dossier déjà dépénalisé et dans lequel même les services de l'Etat n'ont pas de preuves pour dire si Denise Sinankwa a payé doublement Interpetrole. Si le dossier avait des preuves, Isaac ne serait pas toujours en détention provisoire à Mpimba sans dossier depuis plusieurs mois. Cette photo à la une qui est en contradiction avec la convention entre le gouvernement et Interpetrole témoigne la haine du vice-Président Ntisezerana vouait à l'ancienne ministre des finances. Ntisezerana sait bien que ce mandat d'Interpol n'empêche pas la concernée de voyager; signe que son dossier est jugé vide.