Note de la rédaction : L'article de The Leadership Institute est intéressant mais une phrase a été modifiée. Une personne était citée dans le renversement du Président Nkurunziza. Notre rédaction ne croit pas non plus dans l'existence de  ce groupe de Gitega. Nous ne partageons pas la même analyse sur ce point avec The Leadership Institute.  Certains l'assimilent au groupe de Kirimiro. On a même entendu à une radio burundaise que Gratien Rukindikiza serait membre de ce groupe de Kirimiro dont personne ne lui en parlé.

Nous nous excusons de la suppression d'une phrase du texte. The Leadership Institute comprendra. 

 

Les Stratégies des uns et des autres…

The Leadership Institute

Nous remercions www.arib.info d’avoir permis à certains burundais d’avoir accès au document sonore relatant l’intégralité de l’interview du Président NKURUNZIZA sur la Voix d’Amérique. Nous voudrions relever certaines constances dans cette interview qui prouvent que le système NKURUNZIZA a bien assimilé la réplique et continue de jouer la diversion sur les grands dossiers qui hantent ce régime :

-         La situation post-conflit est un prétexte pour tout ce qui ne marche pas.

-         Le cas de Muyinga est un dossier parmi tant d’autres puisqu’il y a aussi les cas depuis l’indépendance, l’assassinat non encore élucidé du Président NDADAYE, et puis il y a la Commission Vérité Réconciliation qui va faire son travail.

-         Depuis 2006, le Président NKURUNZIZA « attendait le moment opportun pour arrêter le Colonel BANGIRINAMA » (nous savons qu’il l’a quand même reçu deux fois en audience)

-         La justice suit son cours et l’Exécutif ne se mêle pas de la justice …(qui trompe qui ?)

-         Mandat d’arrêt international contre Denise Sinankwa ….(Et Tarouk Bashir qui a reçu l’argent ?)

Du nouveau quand même ! Le dossier MUYINGA pourrait être traité dans la Commission Vérité – Réconciliation ? Quelle audace !

Dans cette interview, le Président NKURUNZIZA vient de montrer au monde entier un cynisme total et une totale irresponsabilité : avouer qu’en tant que Président du Burundi et Commandant Suprême des Forces de Défense et de Sécurité, muni de toutes ses capacités physiques et intellectuelles, il n’a pas pu arrêter le Colonel BANGIRINAMA (un seul homme et même pas un bataillon) pendant deux ans relève d’un cas flagrant de haute trahison et une raison de le disqualifier sur la table de l’honneur et de la responsabilité. Comme si les 31 citoyens burundais morts ne valaient rien et comme si les militaires burundais allaient défendre un tueur sinon pourquoi dire que l’on voulait éviter un affrontement entre la Police et l’armée.

Et avec tout cela, pendant que le monde entier juge le Burundi comme une démocratie ratée, notre cher Président estime que le Burundi est «un modèle en Afrique de processus démocratique».

 

Vous nous excuserez d’avoir commencé par ce sujet mais notre choc est tellement grand face cette audacité du Président NKURUNZIZA que nous n’avons pas pu nous empêcher d’y faire allusion.

Revenons alors sur le sujet dont nous voudrions vous entretenir aujourd’hui, à savoir les stratégies des uns et des autres en rapport avec la situation politique qui prévaut actuellement au Burundi.

-         Le Président NKURUNZIZA : il est évident que le Président NKURUNZIZA dispose de certaines informations qui lui indiquent que le chef des Services de Renseignements, Adolphe NSHIMIRIMANA est de plus en plus grillé dans les meurtres d’innocents et autres cas de violation des droits de l’homme et qu’il est devenu un boulet que le système traîne avec soi. Une stratégie semble avoir déjà été préparée par NKURUNZIZA pour se débarrasser de ce militaire sanguinaire après l’avoir longtemps utilisé. On chuchote même certains noms de généraux du CNDD FDD qui seraient en train de faire des lobbying auprès de certaines missions diplomatiques pour faire accepter d’avance leurs nominations en se déclarant contre les dérives du régime et surtout en dénonçant les bavures d’Adolphe et sa bande de tueurs. Affaire à suivre…

 

-         Adolphe NSHIMIRIMANA et ses amis politiques: L’instinct de survie est très développé auprès du Chef des SNR (Renseignement). En effet, nous plaçons la destitution d’Alice NZOMUKUNDA dans le contexte de sa stratégie pour le contrôle de l’Assemblée Nationale. Cette stratégie serait concoctée par la clique des généraux et politiciens originaires de Gitega, qui a toujours été actif, soucieuse de placer un des leurs sur le fauteuil présidentiel. [Notre rédaction a supprimé une phrase qui vise nommément une personnalité politique, ceci dans le but de ne pas exposer cette personne ] Adolphe NSHIMIRIMANA, le Général Evariste NDAYISHIMIYE (l’ex ministre de l’Intérieur mécontent de son poste actuel), le chef d’Etat Major Adjoint, cette personnalité politique sont au premier front dans cette stratégie dont le point culminant serait le renversement constitutionnel du Président NKURUNZIZA. Jérémie NGENDAKUMANA, actuel président du CNDD FDD soutiendrait ce plan car on lui a promis de lui donner le contrôle total du Parti CNDD FDD en supprimant le Conseil des Sages. En soi, ce plan serait intéressant s’il était destiné à permettre aux membres positifs du CNDD FDD (ils sont nombreux) de se redonner une chance de mettre le Burundi sur le bon cap en destituant le Président NKURUNZIZA et en installant un autre leader du CNDD FDD car NKURUNZIZA en a déçu plus d’un. Malheureusement, cette stratégie est d’une part celle des mêmes personnes qui sont en train de couler le CNDD FDD (Adolphe NSHIMIRIMANA et le Général Evariste NDAYISHIMIYE) et qui ne veulent que sauver leur peau et faire diversion. D’autre part, cette stratégie a la tare d’émaner d’une approche régionaliste qui a toujours caractérisé ces militaires et politiciens originaires de Gitega. Une chose est sure : NKURUNZIZA est dans la ligne de mire car il est TROP impliqué dans certains dossiers qui entravent la crédibilité du régime CNDD FDD. Affaire à suivre…

 

Dans ce duel pour leur survie, le Président NKURUNZIZA et Adolphe NSHIMIRIMANA vont en éclabousser plus d’un. Connaissant la brutalité de l’un comme de l’autre, nous prédisons encore une crise sans précédent dans ce dossier. D’une part, NKURUNZIZA estime qu’Adolphe doit partir et d’autre part ce dernier ne se laissera pas faire et planifie d’autres stratégies, dont la milice tant décriée. Que Dieu protège le Burundi !

 

C’est sous le même chapitre de la diversion que nous plaçons les magouilles visant à impliquer le Général NIYOYANKANA et ses autres collègues dans le dossier MUYINGA. Nous pouvons affirmer et engager notre crédibilité que le Général NIYOYANKANA n’est nullement impliqué dans les tueries de MUYINGA. C’est un pur montage des services de renseignement et du Président NKURUNZIZA. The Leadership Institute, après avoir suggéré que le ministre de la défense devait, lui aussi, faire l’objet d’une enquête sur ce dossier, a pu par la suite passé au crible fin des informations émanant de plusieurs sources militaires, politiques et diplomatiques et s’appuie sur ces informations pour faire ces affirmations. Ce montage grotesque visait à cristalliser les esprits sur ces généraux et de faire diversion au risque de créer une tension entre les ex-fdd et les ex-fab. Quelle irresponsabilité ! Le Colonel BANGIRINAMA aurait été poussé à dire la vérité après avoir entendu que NKURUNZIZA venait de le vendre en voulant réclamer son extradition (toujours attendue par ailleurs...).

 

Les montages du Service National de Renseignement sont monnaie courante et plus d’un se ferait manipuler. Citons encore, sous ce chapitre, le dernier montage à la RPA : des soi-disant citoyens burundais menacés dans leur sécurité par les informations diffusées sur la RPA se sont révélées être des agents du service national de renseignement. Et oui, vous avez bien compris, des images ont été prises, certains ont été formellement reconnus et le responsable de la documentation en mairie a reconnu qu’il y avait par mi eux des « informateurs » du SNR. Grossier montage qui nous porterait finalement à croire tout ce que dit la RPA, qui venait il y a quelques jours de dénoncer un plan d’intimidation des journalistes. Quand nous préconisons une solution immédiate et radicale (CONSTITUTIONNELLE) pour sauver le Burundi, c’est parce qu’un pouvoir aux abois va encore commettre des erreurs dans sa quête de la survie à tout prix. Il est loin le temps où le Président distribuait des prix, en espèces sonnantes, aux journalistes….

 

Enfin, disons les choses crûment au risque même de déplaire à ceux qui aujourd’hui prennent la plume ou plutôt le clavier sur www.burundi-info.com (site officiel du parti CNDD FDD) et sur www.abarundi.org  que The Leadership Institute a des raisons claires et défendables de critiquer le Président NKURUNZIZA et sa clique de généraux. Nous en ferons un article spécial et nous laisserons les burundais et la communauté internationale faire leur propre jugement.

 

Cependant, permettez-nous de dire ceci :

 

-         A quoi cela vous sert de chercher par tous les moyens à démasquer The Leadership Institute ? Encore une fois, cela constitue une attitude purement burundaise qui consiste à critiquer la personne qui donne un point de vue et non les propos ou les idées mises sur la table. Doit-on comprendre que vous n’avez aucun argument pour DEFENDRE VOTRE CATHEDRALE ? Soyez sérieux quand même. We raise issues and we expect you to react on them.

-         Monsieur RUKINDIKIZA Gratien dispose d’un site web http://burundi.news.free.fr et c’est un burundais courageux qui a choisi de parler au grand jour de ses idées, convictions et analyses pour la construction de la Nation burundaise. Nous ne pensons pas qu’il ait besoin d’un prête-nom pour asseoir sa crédibilité. Vous le savez aussi par contre. Est-ce à dire qu’il serait le seul à pouvoir VOIR et DENONCER les dérives du système NKURUNZIZA ?

-         Monsieur Alexis SINDUHIJE, journaliste récemment converti à la politique, a fait ses preuves en tant que journaliste. On attend encore de voir ses performances en politique. Il a toujours travaillé à ciel ouvert, au risque même de sa vie, et ceux qui le connaissent peuvent être d’accord avec nous, ce n’est pas son genre de cacher ce qu’il pense.

-         Nous critiquons NKURUNZIZA et on n’est pas des fossoyeurs de la démocratie, à moins que DEMOCRATIE et NKURUNZIZA soient des synonymes. Plutôt, nous regrettons que la démocratie soit en danger au Burundi avec le régime dictatorial de NKURUNZIZA.

-         Encore une fois, vous n’avez rien compris : en quoi le personnel dans les ONGs nous concerne ou vous concerne ? Nous ne pensons pas que la nomination des employés des ONGs soit un privilège du parti CNDD FDD ou du gouvernement. Quant au personnel des Ministères des Finances et de la Justice, c’est le Président NKURUNZIZA qui signe les décrets et nous pensons qu’il est en train de corriger ces déséquilibres ethniques car de nos jours les nominations de tutsis aux grands postes de responsabilité sont devenues rares. On fera les comptes un de ces jours. La réforme de la justice burundaise ne se fera pas uniquement avec l’entrée de HUTUS dans ce Ministère. Il faut procéder à des réformes structurelles plus profondes et de toutes les façons c’est votre parti qui est au pouvoir et à qui incombe le devoir de procéder aux réformes de la société burundaise. C’est justement parce que vous ne faites rien que NOUS VOUS CRITIQUONS. Et puis, par ailleurs, ce n’est pas cela la priorité du jour à côté des crises politiques en cours, du délabrement de notre système judiciaire, de l’insécurité et des VIOLATIONS DES DROITS DE l’HOMME et autres TORTURES sans oublier la pauvreté rampante qui touche nos populations. Mais laissez-nous vous suggérer plutôt de faire de même et de corriger les déséquilibres ethniques au niveau des cadres du CNDD FDD. C’est vous le Parti au pouvoir et vous devez prêcher par l’exemple.

-         Pourquoi impliquer l’Honorable prisonnier Hussein Radjabu avec The Leadership Institute ? C’est à croire qu’il est devenu une fixation pour les gens du CNDD FDD. Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il y ait un soleil de plomb, c’est la faute de l’Honorable Radjabu. A croire que tous les burundais qui écrivent et réfléchissent pour leur pays sont soit pro-NKURUNZIZA ou pro-RADJABU ! Quelle petitesse d’esprit. Avant que ces deux hommes politiques soient au pouvoir ou avant que le CNDD FDD ne soit au pouvoir, vous voulez dire que les burundais ne pouvaient pas réfléchir, s’engager et faire partager leurs idées ? Si vous voulez notre position sur Hussein Radjabu, la voici une fois pour toutes : c’est un burundais comme tant d’autres victime de l’injustice et de la dictature de votre système comme l’a révélé à la communauté nationale et internationale le procès qui vient de se terminer. C’est notre position et nous l’avons défendue sans faux fuyant. C’est comme si vous vouliez faire croire au monde entier que l’Honorable Radjabu est un paria, infréquentable. Il n’en est rien : il n’est pas fréquentable pour ceux d’entre vous qui servent le régime CNDD FDD ou qui voudraient des faveurs de ce régime. Nous ne vous demandons rien et attendons juste que vous arrêtiez de JOUER et serviez réellement le peuple burundais qui vous a élu en renforçant la démocratie, la bonne gouvernance et l’Etat de Droit. Si vous n’avez pas d’arguments pour expliquer au monde entier ce que vous faites sur ces questions, agissez plutôt en arrêtant les violations des droits de l’homme, l’impunité et la manipulation des tribunaux. Attaquer The Leadership Institute ne va nullement effacer les dossiers Muyinga, Falcon, Kinama ou les tortures contre KADEGE et KAGABO de la mémoire des burundais. L’histoire vous attend au tournant. Mais enfin c’est bizarre de vous voir vous acharner sur QUI est The Leadership Institute avec votre montage de je ne sais quoi de vos avenues et bistrots parisiens. Ou vous aviez un verre de trop dans le nez ? Non, on le sait, c’est un pur montage. Nous défions www.burundi-info.com ou son « Christian BARIBWEGURE » de répondre aux sujets soulevés dans nos écrits au lieu de chercher des poux dans les cheveux. La vérité est la vérité et peu importe qu’elle vienne de cinq, cent ou mille personnes. Mais la vérité blesse, nous le savons. Dire que nous ne serions que cinq sert à quoi ? Mentionner le nombre de membres sert à porter un jugement sur la qualité et les idées d’une organisation ? Ridicule ! A combien étaient les pères fondateurs de la grande démocratie américaine ? Vous voulez nous faire croire qu’en une soirée autour d’une bière « française », vous avez pu connaitre les membres, les sources de financement, l’hébergement de The Leadership Institute ?   Ou c’est plutôt dans vos laboratoires macabres de Bujumbura que vous avez élaboré ce scénario inutile et pas du tout convaincant. Inutile parce que vous ne changez rien et ne défendez rien du contenu de nos écrits. Peu convaincant parce que vous y mêlez tous ceux que vous considérez aujourd’hui comme vos « ennemis politiques », comme pour faire une bonne sauce : Alexis SINDUHIJE, Alice NZOMUKUNDA et Mathias BASABOSE, Gratien RUKINDIKIZA (que le Président NKURUNZIZA veut emprisonner, mais va-t-il envoyer le Colonel David, Adolphe ou le Colonel Bertin l’arrêter à Paris puisque vous parlez de vos investigations à sa résidence en France ? On espère que l’ambassade de France aura pris note de ces investigations du CNDD FDD à Paris) et Hussein RADJABU. Eux au moins on les connaît, mais qui est ce Nestor, veuillez nous donner plus d’informations sur lui car il doit être aussi un bon patriote pour que vous l’attaquiez.  

-         The Leadership Institute assume ses écrits et est prêt à les défendre par la même voie, la plus sûre au Burundi : l’internet. Parlons des idées sur la démocratie, les droits de l’homme, la bonne gouvernance et l’Etat de Droit au Burundi.

-         Ce n’est pas nous qui avons créé les dossiers qui accablent votre régime, c’est vous-mêmes.

 

Pour terminer, revenons sur l’interview du Président NKURUNZIZA sur la Voix d’Amérique. La quasi-totalité des questions qui lui ont été posées porte sur ces mêmes dossiers : Muyinga, Falcon, pauvreté et augmentation des salaires, relations avec les bailleurs de fonds etc…Le monde entier suit la situation au Burundi et est au courant de ces dossiers et vous, vous pensez au seul RUKINDIKIZA. Pourquoi pas cette journalise de VOA qui a posé les questions ? Peut-être que si vous connaissiez son nom vous auriez dit qu’elle est mandatée par la RPA. Et Human Rights Watch ? Eux aussi sont à la solde de Mathias, BASABOSE, Alice NZOMUKUNDA ou Hussein Radjabu puisque eux aussi vous demandent d’en finir avec l’impunité ?

 

Les diversions semblent être le fort de votre politique mais vous n’allez pas vous en tirer comme cela. Si vous n’êtes pas capable de juger l’affaire MUYINGA et attendez la Commission Vérité Réconciliation et les autres cas depuis l’indépendance, si vous n’avez pas été capable d’arrêter le Colonel BANGIRINAMA pendant deux ans (des dires du Président lui-même), alors vous confirmez ce que nous avons toujours dit : le Burundi n’est pas capable de juger l’affaire MUYINGA. La communauté internationale doit prendre le relais et prendre en mains l’affaire MUYINGA par une commission d’enquête internationale ou par un procès par le tribunal international pour les crimes contre l’humanité.

 

Nous profitons de prendre nos lecteurs à témoin : nous vous avions dit que quand on leur parle de leurs fautes, le système NKURUNZIZA rappelle les dérives des régimes passés. Veuillez écouter l’interview sur www.arib.info et vous verrez que nous avons raison. Les cas de 1965, de 1972 et de l’assassinat de NDADAYE sont supposés EXCUSER les dérives de NKURUNZIZA ? Que chaque cas soit traité dans son contexte. La Commission Vérité Réconciliation est justement prévue pour servir de ce contexte MAIS pas pour juger des dérives actuels de NKURUNZIZA ou des cas relevant de la justice pénale burundaise. Ce stratagème ne marche plus et NKURUNZIZA devrait arrêter de prendre les burundais pour des personnes « crédules ».

 

Enfin, remercions www.burundi-info.com qui, par sa diatribe, vient d’accorder encore plus de crédibilité à notre organisation. Mais la plus grande crédibilité que nous avons vient justement des idées que nous mettons sur la table et du fait que nous avons privilégié CES IDEES en lieu et place à une publicité inutile de NOS PETITES PERSONNES.

 

SEULES LES IDEES CONSTRUISENT UNE NATION, ET SEULES LES IDEES SURVIVENT AUX HOMMES QUI LES ONT EMISES.

Voici quelques unes des idées de nos « frères américains » émises le 04 juillet 1776 dans la Déclaration d’indépendance américaine et qui leur ont survécu à ce jour :

« …Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu'une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l'abolir et d'établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l'organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. La prudence enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas être changés pour des causes légères et passagères, et l'expérience de tous les temps a montré, e n effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables qu'à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont accoutumés… Mais lorsqu'une longue suite d'abus et d'usurpations, tendant invariablement au même but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit, il est de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles sauvegardes, à leur sécurité future » Thomas Jefferson