TERREUR NOIRE SUR LE BURUNDI

Par Gratien Rukindikiza

 Burundi news, le 24/01/2008

Ceux qui devaient sauver le Burundi vont le couler. Ceux qui ont érigé les mensonges en paroles de Dieu sont capables du pire. La terreur noire qui a frappé le Burundi les années 1993, 1994 ne sont pas derrière les Burundais. Une autre crise se prépare et celle-ci est organisée par le pouvoir, surtout par ses services de renseignement. Cette terreur pourra se retourner contre ceux qui la préparent.

Des réunions ont été organisées ces derniers jours entre certains généraux, anciens FDD, et certains colonels pour faire une liste et déterminer la faisabilité des assassinats. Ces réunions sont dirigées par le général major Adolphe Nshimirimana, patron de la Documentation Nationale. Il s'agit de tuer tout opposant au régime sans oublier les membres du CNDD-FDD qui font des critiques de ce pouvoir. L'appartenance au CNDD-FDD ne sera pas une protection.

Les assassins sont recrutés spécialement à Kamenge, le quartier d'Adolphe Nshimirimana. Des recrutements se font aussi au camp des soi disants dissidents du Palipehutu-FNL à Randa. Certains noms circulent et le Président Nkurunziza est au courant et aurait donné le feu vert. Il est connu que les grenades lancées aux domiciles des députés sont l'oeuvre du pouvoir par le biais de la Documentation Nationale. Des DVD circulent et notre rédaction est en possession de ce témoignage de Bienvenu Nizigiyimana qui était employé à la Documentation Nationale avec pour mission de braquer dans la ville de Bujumbura au profit du général major Adolphe Nshimirimana. Le DVD de Nsabimana Jean Bosco, alias Maregos est aussi clair sur les vols organisés par Adolphe Nshimirimana dans la ville de Bujumbura.

Des informations commencent de plus en plus à filtrer notamment les armes qui sont fournies aux tueurs. Il est prévu aussi la libération de Hussein Radjabu de la prison de Mpimba. Selon des sources dignes de foi, il est prévu un assassinant de Radjabu par les services de renseignement, soit à la sortie de la prison, soit dans les jours qui suivront sa libération. En réalité, faute de l'assassiner à l'intérieur de la prison de Mpimba, mission confiée à Maregos le patron de la Documentation Nationale et qui a échoué, Radjabu aura sa liberté pour qu'il soit assassiné en dehors de la prison.

Quand le pouvoir commence à tuer son peuple, c'est qu'il est dans sa phase finale. Ceux qui prévoient de tuer ne savent pas comment leur processus prendra fin. A bon entendeur salut!