THE LEADERSHIP INSTITUTE FELICITE 4 BURUNDAIS ET OLUCOME

 

La rédaction : Nous vous communiquons les commentaires positifs de "The Leadership Insitute" sur l'action d'Olucome et 4 Burundais. La rédaction remercie d'abord les internautes qui nous apportent leur soutien.

Antoinette BATUMUBWIRA : la femme de l’année 2007

 

Une lueur d’espoir, une lumière dans les ténèbres, une voix de la raison dans une foire de fous: voilà Madame Antoinette BATUMUBWIRA, Ministre des Relations Extérieures du Buurndi. La plus importante position gouvernementale occupée par une femme au Burundi après le passage éclair de Madame KINIGI à la primature en 1993.Elle devient aussi, avec sa candidature au poste à la présidence de l’UA, la première personnalité burundaise à briguer un si haut mandat international. Encore faut-il que le gouvernement lui donne tous les moyens pour briguer avec espoir ce mandat sur le plan africain.

 

Madame BATUMUBWIRA incarne une certaine classe au gouvernement. Elle suscite le respect de tous les acteurs politiques, la sympatie des médias et une certaine intégrité morale et politique auprès des amis du Burundi.

 

Ses actions sont imprégnées d’une classe qui ne laisse personne indifférent. Sa prestance physique ne dénote pas de cette rigueur qui caractérise ses positions politiques, son sens de la loyauté à l’Etat et au peuple burundais.

 

Nous trouvons que ses services pour le compte du leadership actuel du Burundi aura valu au gouvernement moins de foudres de la part des partenaires du développement. Elle a su apaiser des situations tendues.

 

Cependant, nous lui reprochons l’absence d’une politique de communication que son charisme à lui seuil ne peut éviter. D’autre part, les cachophonies de notre diplomatie tout en sachant qu’elles sont imputables au Président NKURUNZIZA, ne l’excusent pas pour autant: c’est aussi son devoir de s’imposer sur des questions techniques de son Ministère. C’est cela aussi la politique de haut niveau. Il faut néanmoins espérer que son empreinte au Ministère des Relations Extérieures permettra de laisser au moins un chantier vers plus de cohérence et de stratégie pour notre diplomatie.

 

Courage Madame la Ministre et tous nos voeux pour Addis.

 

BAGAZA : le Champion de tous les temps du développement du Burundi

 

Indéniablement, le Colonel Jean Baptiste BAGAZA est le leader le plus éclairé que le Burundi ait jamais en matière de développement économique et de transformation sociale.

 

Nous ne sommes pas en mesure de citer toutes les données relatives à ses performances pour la simple raison que la grande base économique post-économique du Burundi repose sur ses réalisations.

 

Les turbulences politiques dont le Burundi a fait l’objet après BAGAZA ne sont pas des excuses valables pour justifier l’inertie de Buyoya et autres pour mettre en place les bases ne fut–ce structurelles et organisationnelles de l’Etat vers le chemin du développement.

 

Nous ne pouvons nous empêcher de rêver d’un BAGAZA éclairé sur le plan politique comme il l’était sur le plan du développement. Le Burundim serait bien avancé aujourd’hui. En effet, sur le plan politique, BAGAZA a souffert d’une grave cécité.

 

Il est souvent dit que les présidents ont des conseillers qui forgent leurs politiques. Néanmoins, dans un système politique comme celui du Burundi avec un pouvoir présidentiel fort, l’homme au pouvoir forge le destin de son pays en fonction de sa vision. Quand il n’y a pas de vision, bonjour les catastrophes comme c’est le cas aujourd’hui avec le Président NKURUNZIZA.

 

Président BAGAZA, félicitations pour votre contribution au développement du Burundi.

 

BRAVO Gratien RUKINDIKIZA

 

Dans la même foulée que notre nomination unilatérale de l’OLUCOME comme organisation de l’année 2007, nous voudrions désigner Gratien RUKUNIDIKIZA comme personnalité du monde des médias de l’année 2007 avec son site http://burundi.news.free.fr.

 

Ce personnage s’impose avec son clavier comme plume. Il s’exprime à des distances de notre pays en exploitant activement l’outil internet. Nous saluons son courage, sa défense des droits de l’homme et son engagement pour l’avènement d’un Etat de Droit au Burundi. Nous saluons son courage de défendre l’Etat de droit sans faire de deux poids, deux mesures. C’est peut-être l’un des rares burundais qui soit indépendant dans ses opinions et l’exprime.

 

Tout au long de l’année, il a su couvrir les événements du Burundi de manière impartiale et ses analyses ne laissent personne indifférent. Nous ne doutons pas de son attachement au Burundi et à certains mais aussi et surtout son style engagé mais toujours correct.

 

Malheureusement, son absence du pays, ne lui permet de participer plus activement à la consolidation de la démocratie qui a tant besoin de toutes les bonnes volontés. Mais dans l’état actuel des choses où ceux-là même qui devraient établir un Etat de Droit sont ceux qui bafouent les droits humains, il est peut-être préferable qu’il continue à apporter sa contribution depuis l’Europe là où sa liberté ne sera pas mise en danger.

 

Cependant, nous voudrions lui faire la critique suivante : un site web d’information et d’analyses doit être mieux structuré pour servir des informations et analyses en continu. Nous observons parfois des journées entières et on va jusqu’à se demander si Monsieur RUKINDIKIZA est en manque d’imagination. Un site plus professionnel, une présentation mieux structurée sont nécessaires pour faire de Burundi News, un véritable site d’information professionnel et cohérent. Mais tout cela n’est valable que si ce sont les intentions réelles de Monsieur RUKINDIKIZA car il pourrait tout aussi bien être satisfait d’exercer sa liberté d’expression et de contribuer à la réflexion sur l’avenir politique au Burundi.

 

Bravo encore

L’OLUCOME: institution de l’année 2007 au Burundi.

 

Sans prétention de notre part, nous voudrions de manière unilatérale, déclater l’Organisation de Lutte contre les Malversations Economiques, l’organisation ou institution de l’année 2007.

 

Très brièvement, les raisons qui nous poussent à choisir l’OLUCOME sont guidées par des principes très simples :

 

-       un attachement inamovible à sa mission et à ses objectifs clairement définis

-       des efforts réels de communication et de visibilité pour dénoncer les malversations économiques tout au long de l’année

-       une victoire éclatante face aux intimidations du pouvoir sur certains de ses dirigeants :  

-       une reconnaissance par la plupart des burundais de son impartialité et d’une certaine manière de son intégrité (peut-être la seule institution au Burundi)

-       C’est la seule organisation de la société civile dédiée à la lutte contre la corruption

-       Une contribution indiscutable au role de la société civile dans une démocratie

 

Cependant, nous en appelons à une approche plus professionnelle dans les activités de l’OLUCOME en privilégiant la publication de rapports plus documentés pour sortir leurs dénonciations du cercle de “scandales” et les transformer en véritables catalyseurs de poursuites judiciaires. De plus, l’OLUCOME devrait s’attaquer à une analyse plus profonde des causes de la corruption endémique au Burundi pour mieux proposer une stratégie de lutte viable. La dénonciation ne suffit plus, il faut démanteler la culture de corruption. Enfin, l’OLUCOME devrait mieux structurer ses activités pour ne pas perdre sa crédibilité en s’imposant comme une organisation ayant des structures solides, des cadres engagés et outillés pour servir sa cause. C’est sûrement la condition sine qua non pour permettre à l’OLUCOME d’avoir l’impact tant national qu’international dans la noble cause de lutte contre les malversations économiques, ennemis du développement.

 

 

Léonard NYANGOMA: un homme politique cohérent.

 

Dans l’arène politique, le patron du CNDD, Honorable Léonard NYANGOMA, pourrait bien être l’homme politique de l’année 2007. La cohérence de ses positions le différencie de la grande majorité des hommes politiques burundais.

 

Nous saluons sa assiduité à organiser son parti mais aussi à apporter des réflexions constructives sur l’évolution de la politique au Burundi.

 

Il s’impose aussi par sa décision toute logique de jouer la carte de l’opposition, qui démontre, une fois de plus sa clairvoyance politique. On intègre pas une équipe qui perd surtout pour jouer les remplacants sans véritable pouvoir de changer les choses.

 

NYANGOMA, dont les positions controversées sur les questions de régionalisme et de sensibilité ethnique, lui valent de violentes critiques de la part de ses ennemis, est inévitablement, un homme politique hors du commun et qui devra jouer un rôle dans la moralisation de notre classe politique et dans la détermination de l’avenir politique du Burundi. Ses contributions devront néanmoins faire l’objet d’une vision sincère et engagée et non de simples calculs politiques pour se positionner et récidiver les malheurs du peuple burundais.

 

Courage Honorable NYANGOMA